Les justifications de Zerhouni

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Lorsqu’il s’agit de justifier le refus des listes électorales, le ministre de l’Intérieur ne lésine pas sur les moyens.

Après avoir adressé un vérirable pavé, la semaine dernière pour répliquer aux accusations du FFS, les services de NoureddineYazid Zerhouni ont récidivé dimanche dans la soirée pour répondre à un communiqué du RCD diffusé dans la journée et faisant état de « refus de candidatures » dans des wilayas « hors Kabylie ».

Avec force détails, le communiqué du ministère justifie le rejet de certaines listes. A titre d’exemple, le document du ministère cite le cas de la wilaya de Sétif où « il s’agit de deux candidatures rejetées pour appartenance à l’ex-parti FIS dissous ». Les autres arguments tournent, dans leurs majorité, autour de problèmes judiciaires. Parfois d’anciennes affaires liées aux « coups et blessures volontaires » ou « affaires de mœurs. »

Ces affirmations du ministère viennent, en fait, à une journée de la date-butoir du dépôt des recours.

Tous les partis, y compris le RND de Ahmed Ouyahia, se sont plaints des dépassements de l’Administration. Des dépôts de plaintes, très nombreuses, ont été effectuées par les différents partis. L’Administration a souvent été déboutée.

Bouguerra Soltani, le chef du MSP et ministre d’Etat sans portefeuille, a indiqué hier sur les ondes de la Radio nationale que son parti défendra les candidats rejetés si «aucune charge n’est retenue contre eux.» Il a cité, entres-autre, l’exemple d’un ancien sénateur du tiers présidentiel rejeté par l’Administration pour «appartenance au parti dissous.»

Ali B.

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