l Six listes électorales sont officiellement entrées en lice à Bechloul pour se disputer les rênes de cette commune. Cette fois-ci, seuls les partis politiques ont présenté leurs candidatures, alors qu’aucune liste indépendante n’a été confectionnée. Parmi ces formations, on retrouve le RND d’Ahmed Ouyahia qui était aux commandes de cette APC ces cinq dernières années, le FFS, le RCD, le PT, le FLN et enfin le FNA. Dans la confection des listes et particulièrement le choix de ceux les pilotant, chacun de ces partis a adopté une stratégie propre qui lui permettra de récolter le maximum de voix. Cependant, à suivre de près ces calculs électoralistes, le citoyen averti regrette le recul de l’esprit militant et l’absence des convictions des années 90. La transposition arithmétique d’un parti à un autre est devenu, hélas, monnaie courante à l’approche de chaque échéance électorale et au niveau du territoire national. Sinon, comment peut-on interpréter ce cas de figure que l’on retrouve à Bechloul, qui n’est qu’un simple exemple parmi tant d’autres, la tête de liste du FNA est un élu en exercice représentant le RND. Par contre, le candidat proposé pour driver la liste du parti d’Ouyahia n’est autre qu’un élu en exercice issu d’une autre formation politique. Nous avons constaté également qu’un candidat du Parti des travailleurs n’est autre que le coordinateur du parti de Moussa Touati. Le candidat en question a motivé sa décision de rallier le PT du fait que “notre direction nationale a rejeté ma liste et a jeté son dévolu sur une autre personne sans qu’elle ne figure dans le fichier organique de la structure”.
Maintenant que les listes sont connues, et en attendant le coup d’envoi de la campagne électorale, les candidats des différentes listes ont entamé des contacts de proximité et affûtent leurs armes pour convaincre d’abord les électeurs à se rendre massivement aux centres de vote et en filigrane amasser les voix.
M. Smaïl
