l Hier, le maire de Béjaïa a tenté de se disculper des accusations de négligences et de mauvaise gestion de la situation engendrée par les inondations de samedi. Il estime que le wali de la wilaya de Béjaïa a cherché à travers sa suspension un “boue” émissaire” commode pour cacher sa propre responsabilité dans cette crise et celle des directions exécutives. Il déclare ainsi que les travailleurs de l’APC s’était mis sur le pied de guerre tout au long de la crise. Boualem Madi affirme que la municipalité avait bel est bien procédé au curage des avaloirs et signale que le curage des oueds relève des prérogatives de la Direction de l’hydraulique de la wilaya. Il confirme que l’APC avait refusé par délibération, le transfert de certains notife a l’office national des assainissements.
Le wali de Béjaïa avait procédé au lendemain des inondations à la suspension du P/APC auquel il reproche divers manquements. Selon lui, les services de la municipalité “n’ont pas effectué les entretiens et curages nécessaires des avaloirs et oueds comme il est d’usage à chaque été”. La wilaya avait, dit-il convié en vain, en septembre, l’APC à une réunion consacrée à la question. Samedi matin, la ville de Béjaïa avait connu de graves inondations après des précipitation évaluées à 61 mm en une heure.
B. B.