Ils étaient avant-hier des centaines d’étudiants de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou à se rassembler devant la bibliothèque centrale du campus Hasnaoua, répondant à l’appel de la coordination locale des étudiants. Il s’agit selon les intervenants qui ont réagi de “dénoncer les mauvaises conditions de vie sociale et pédagogique à l’université. Nous vivons une pression incroyable résultat de cette situation”.
Les étudiants intereveunant s’en prendront particulièrement à la direction des œuvre universitaire de Hasnaoua, coupable selon les termes de la déclaration de la CLE “d’une machination visant l’étouffement de toute forme de protestation légitime” les intervenants lors de ce rassemblement, le premier du genre cette année, ont rappelé leur opposition au nouveau projet de réforme des œuvre universitaires.
“Il est claire que le pourrissement est programmé pour en finir avec ce bastion de luttes démocratiques, les étudiants, rassemblées autour de la CLE, sont plus que jamais unis pour mener à terme leurs revendications légitimes ce rassemblement n’est donc qu’une étape dans un plan de protestation; nous appelons à cet effet, les étudiants à plus de mobilisation” nous dira Massi Hanifi, étudiant, parmi les organisateurs du rassemblement.
La déclaration de la CLE, dont une copie nous a été remise, énumère les problèmes auxquels font face les étudiants “à tout cela, s’ajoute l’absence totale de planification (infrastructures obsolètes, reconversion de la cité ex-habitat de 380 lits en résidence de filles de 600 lits, affectation de nouveaux bacheliers avec décision à l’appui vers des chantiers.”
Avant-hier, l’université de Tizi Ouzou a été paralysée par l’appel à la grève lancé par la CLE, une action qui annonce une autre période d’instabilité. “Nous donnons rendez-vous à l’administration pour d’autres actions de protestation, une réunion de la CLE se penchera sur le plan d’action à venir”, conclut Massi Hanifi du comité du département biologie.
A. Z.