L’Association les Amis de Krim Belkacem en quête d’un local

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l S’il y a une commune où le nombre d’associations est trop réduit, elle ne peut être que celle d’Ait Yahia Moussa. En effet, dans cette municipalité, les quelques associations qui activent sont dans les villages. La seule qui a le champ plus vaste, c’est-à-dire, sur tout le territoire de la commune est l’association communale dénommée. Les Amis de Krim Belkacem. “Bien que nous soyons une association communale, nous sommes toujours des SDF. Nous n’avons pas de siège si bien qu’à chaque fois qu’on veut nous réunir, on doit faire une demande d’autorisation à la maison de jeunes”, nous a dit à ce propos son président M. Omar Moussi. Et d’ajouter : “nous avons à maintes reprises sollicité les autorités locales. En vain. La réponse est toujours la même : il n’y a pas de locaux”. Selon notre interlocuteur, cette situation les pénalise.

“On ne peut pas activer aisément bien que nos objectifs soient nombreux : culturels et surtout historiques”, a ajouté par ailleurs. M. Omar Moussi. D’ailleurs, ce dernier a insisté beaucoup durant cette intervention sur la préparation du colloque international sur le parcours et la personnalité de Krim Belkacem. “On ne peut prétendre à réaliser un tel événement d’envergure que nous voulons international quand on n’a même pas un local”, a-t-il souligné. Avant d’interpeller vivement les initiateurs de la réalisation d’un mouvement à la mémoire du Lion des Djebels au lieu-dit Tighilt Bavrid Oufella. “Nous demandons à ces personnes de se manifester publiquement afin de donner le bilan financier de cette action entamée il y a déjà dix-sept ans. Qu’ils viennent nous donner des comptes car de l’argent a été collecté. Nous voulons savoir où a-t-il été dépensé ? Et qu’est-ce qu’il devra faire maintenant pour relancer cette idée ?”, s’est inquiété notre interlocuteur. Effectivement, dans une virée sur les lieux, il nous a été donné de constater que ce site a été bien terrassé et grillagé, mais rien d’autre n’y a été lancé. D’autre part, les associations qui portant le nom du négociateur des accords d’Evian, à savoir Tarwa N’krim Belkacem et les Amis de Krim Belkacem lancent un appel aux hautes autorités du pays à classer le musée Krim Belkacem de Tizra Aisse en musée national. “Il est temps de lui demander ce statut. Il faut qu’il soit classé comme monument comme tous les autres lieux historiques”, a conclu un autre membre.

Amar Ouramdane

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