l Un homme de 47 ans a été retrouvé sans vie chez lui lundi matin à Béni Mansour, 90 km à l’est de Béjaïa. La vox populi colporte des versions de faits différentes mais apparemment toutes empreintes de zones d’ombre.
Première hypothèse : Sur son chemin en droit pour accomplir sa prière de l’aube, il glisse sur un escalier dans l’enceinte de sa maison et la chute lui a été fatale en raison d’un traumatisme crânien irréversible.”
Seconde version qui cours : le quadragénaire venant de subir ce qui est supposé être un infarctus du myocarde, se serait affalé par terre au moment même de son agonie. Tombée comme un couperet, la nouvelle de cettedisparition tragique a provoqué émoi et consternation dans le village.
L’affaire qui alimente la chronique suscite bien des interrogations. Etait-il vivant ou mort au moment de son transfert à l’hôpital de Mchedallah dans la wilaya de Bouira ? A-t-il été aperçu par un membre de sa famille au moment de sa supposée chute fatale ?
Le corps porte-t-il des traces de violence qui ont pu accréditer la piste d’une mort suspecte ? Une enquête ouverte par la gendarmerie suit son cours dans la plus grande discrétion.
Le lendemain de ce drame qui n’a pas livré tous ses secrets, alors que tout était prêt pour les funérailles, on apprend que le corps n’a, non seulement pas étér récupéré par la famille mais avait été envoyé à Alger pour autopsie ? Que s’est-il passé ? Pourquoi aller jusqu’à Alger pour une autopsie ?
Aucune information fiable ne filtre qui puisse amener à la reconstitution du puzzle et conduire à la découverte des inconnues de ce dossier mystérieux. En attendant les conclusions du médecin légiste qui pourraient amener les enquêteurs à décider de la classification à donner à l’affaire où de stopper carrément l’enquête si la piste accidentelle est privilégiée, la famille attend impatiemment le retour du corps pour procéder à l’inhumation et pouvoir faire son deuil.
B. B.