l L’exportateur de la pomme de terre affectée est responsable de l’envoi de cette marchandise en Algérie, a indiqué l’ambassade du Canada dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction. Selon la même source, l’exportateur avait envoyé des pommes de terre de l’île du prince Edouard et du Canada. Contrairement aux pommes de terre parvenues de l’île du prince Edouard et destinée à l’Algérie, celle du Québec n’avait pas de certificat phytosanitaire qui confirme que le produit est exempt de la flétrissure bactérienne, indique le même document. Il a précisé que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) avait délivré un certificat phytosanitaire pour la marchandise parvenant de l’île du prince Edouard mais pas pour celle du Québec. Cela n’a pas empêché l’exportateur d’envoyer les deux marchandises, la certifiée et la non-certifiée, a souligné le communiqué. Après le départ du navire, affirme la même source, l’ACIA a informé l’exportateur des résultats des analyses faites pour la pomme de terre du Québec et qui ont révélé que cette dernière contenait de la flétrissure bactérienne. L’ambassade canadienne a fait savoir que l’exportateur a remis à l’ACIA une déclaration écrite affirmant que la pomme de terre du Québec n’est pas destinée à l’exportation vers Algérie. Par ailleurs, l’ACIA a affirmé que la flétrissure bactérienne ne présente aucun risque pour la santé humaine. Elle a ajouté également que la pomme de terre saine ne peut être contaminée par celle infectée, affirmant aussi » qu’il n’existe aucun risque que la flétrissure bactérienne s’établisse en Algérie « . Afin de rassurer la peuple algérien, l’ambassade du Canada a souligné que la flétrissure bactérienne existe au Canada depuis de nombreuses décennies, sans qu’il y ait le moindre risque sur la population. Pour maîtriser la propagation de la flétrissure bactérienne, l’ACIA fait appel aux exploitants agricoles pour qu’ils évitent la semence de la pomme de terre non certifié.
Samira Oulebsir