La coopération algéro-française au centre du débat

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l Le littéraire français et représentant de BIEF édition, Pierre Astier a été invité, dans l’après-midi de samedi dernier pour parler de la coopération entre les maisons d’éditions algériennes et française lors d’un point de presse, organisé dans le cadre du café littéraire.

L’intervention d’Astier s’est centrée beaucoup plus sur les droits de la co-édition.

 » La coopération algérienne et française, représente dans le domaine de l’édition, un grand intérêt pour les deux publics qui sont proches les uns des autres par la culture mais aussi par l’histoire que lie nos deux pays. Cette démarche va enrichir davantage les lecteurs des deux rives « , a-t-il dit.

Pierre Astier a proposé l’idée de la co-édition, suite à son constat aux plusieurs axes de coopération entre les maisons d’éditions algéro-françaises. Il dira à cet effet, que la France est le premier pays qui coopère avec l’Algerie en matière de vente de droit d’édition en langue française, d’acquisition par les éditeurs français de droits mondiaux détenus par les éditeurs algériens et la co-édition.

Le littéraire Abdellah Benadouda qui a été présent à ce rendez-vous, a annoncé qu’il est pour la promotion du projet en estimant que l’édition du livre est plus rentable que son importation.

 » Il est clair que l’achat des droits d’éditions nous reviennent moins chers que l’importation.

Cette dernière handicape le marché par le paiement des taxes douanières, en plus de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui lui sont imposées », dira t-il. La représentante du Syndicat des professionnels du livre, Radia Abed, qui a assisté au rendez-vous, a, quant à elle, fait un constat sur l’état de la coopération entre les maisons d’éditions et a parlé, plutôt des points négatifs de cette échange franco-algérienne. Elle a évoqué, essentiellement, les difficultés que rencontrent les entreprises d’éditions nationales avant l’obtention de la cession des droits des maisons d’éditions françaises.

Des représentants de maisons d’éditions française et algérienne qui ont assisté à la rencontre, ont fait part de leur souhait pour coopérer, dans un avenir proche.

Fazila Boulahbal

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