Chacun aura son lot de promesses, son talent et son pouvoir de séduction afin de tenter de s’adjuger la sympathie des citoyens en prévision des suffrages du 29 novembre.
Au vu des têtes de listes rendues publiques par les six (6) partis politiques locaux et la liste d’indépendants en course, tous les candidats se valent par leurs compétences et leur crédibilité et donc iront à chance et à armes égales dans cette compétition. Comme de tradition, les candidats dans leur programme-sans aucun doute et dans un styles différents-promettent monts et merveilles à leurs concitoyens: lutte contre le chômage, l’accès au logement, aide aux démunis, l’amélioration du cadre de vie, bitumage des pistes, relance de la culture et des associations, etc. Et surtout la transparence dans la gestion des deniers de la commune. Mais le citoyen qui n’est pas dupe désormais et qui connait la chanson, saura réserver sa répartie au moment opportun. Il connaît pertinemment les gens qui lui veulent du bien et… les autres. Enfin bref, on sait donc que l’opération s’annonce ardue et sans merci, eu égard au tohu-bohu général qui l’a précédée. Il reste à souhaiter qu’elle soit préservée des dérapages et que ceux qui prétendent à la magistrature du destin communal et wilayal sachent faire prévaloir tout au long de leurs activités de campagne à travers les villes et villages, au moins l’idéal démocratique et républicain, pour lequel, jusqu’à preuve du contraire, ils comptent mobiliser leurs compatriotes.
Il va sans dire que dans ce genre de compétitions, les questions d’ethiques sont superfétatoires, dès lors que c’est la fin qui dans ces cas d’espèce justifie les moyens. Mais au delà des considérations de style et de stratégie quasi-offensifs de chacun de ces probables futurs maires ou et élus pour le droit à la différence doit primer sur tout.
Etant bien entendu, que le dernier mot revient aux électeurs dans la souveraineté et l’unité de nos villages doivent être préservées des surenchères conjoncturelles.
La commune de Larbaâ Nath Irathen à besoin d’un lifting généralisé dans tous les domaines : économique, social, culturel et surtout sécuritaire, les citoyens ont besoin de savoir que les élus sont toutes ouïes, “Participationnistes,” actifs au pas, sont respectables à plus d’un titre, dans la mesure où l’affrontement tant espéré par les agitateurs n’aura pas lieu.
S. K. S.