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La retenue collinaire de Boufhaïma remplie

Bien que les fortes pluies qui se sont abattues durant toute la semaine passée ont causé quelques dégâts, tels de petits éboulements au niveau des pistes et des chemins vicinaux, les agriculteurs de la vallée de Draâ El Mizan jusqu’à Boufhaïma, les ont accueillies avec un grand espoir de voir les cultures céréalières pousser dans les moments appropriés.

“Durant la saison écoulée, nous avons vécu une sécheresse jusqu’à la fin de l’hiver. Pour cette année, nous espérons que ces pluies feront du bien à nos cultures”, indique un céréalier qui n’a pas attendu le lancement de la campagne de la saison des semailles pour passer à l’action. Le même sentiment est ressenti chez les quelques maraîchers qui ont osé planter la pomme de terre en dépit de toutes les pertes qu’ils ont subies l’année dernière. “Ces pluies sont porteuses d’espoir. Elles nous permettent de ne pas recourir à l’irrigation et puis il ne faut pas oublier qu’elles freinent le développement des maladies qui touchent les plantations”, estime ce maraîcher. Un autre avis à ne pas omettre est celui des bénéficiaires des eaux de la retenue collinaire de Boufhaïma.

“Depuis que la digue a été réparée, cette retenue est devenue un apport pour nous qui avons abandonné les cultures maraîchères durant presque quatre ans. L’an dernier, elle était pleine à moitié.

A la fin de l’été, son niveau d’eau avait fortement baissé. Je peux vous dire maintenant qu’elle est remplie à un niveau où elle n’a plus besoin d’apport”, nous a dit un irriguant avant d’ajouter : “Depuis des décennies, il n’a pas eu un automne aussi prolifique en pluies que celui-ci. Même si au début nous avions eu peur que la digue allait céder. Enfin, on peut dire que c’est un bon signe pour les cultures”. Effectivement, selon des sources concordantes, nous avons appris que les barrages de Draâ El Mizan, de Tizi Ghennif et de Aïn Zaouia ainsi que toutes les autres retenues au nombre de cinq ont emmagasiné des quantités d’eau dépassant de loin ce qu’elles recevaient durant un hiver entier. Il faudra attendre maintenant des semaines pour pouvoir entrer dans ces champs. La saison est donc sauvée, pensent tous les intervenants.

A. O.

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