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Echouage sur les rives du Chélif

Mais pour ce qui est de cette rencontre qui a drainé la grande foule, vu le standing des visiteurs, Benfissa et ses camarades avaient du mal à jouir de l’avantage du terrain. C’est ainsi que, durant pratiquement toute la première mi-temps, les forces en présence étaient si équilibrées que le danger était tantôt chez les Canaris tantôt en face.

Les joueurs kabyles, déterminés à engranger les points de la victoire, avaient entamé la partie par des contres menés par Yacine Amaouche, Oussalah ainsi que par le virevoltant Hemani. Mais la chance n’était pas au rendez-vous. En revanche, l’arbitre de la partie a accordé pas moins de trois coups francs et le quatrième à la 40 ‘ fut fatal aux camarades de Chaouchi. Bien exécuté par l’attaquant Soudani, le gardien kabyle n’y put rien. Ce score, au lieu de refroidir les visiteurs, les a, en revanche, stimulés à telle enseigne que les attaquants kabyles ont redoublé de férocité en mettant à mal le keeper Benfissa qui en a vu des vertes et des pas mûres.

Côté gradins, bien que la supériorité numérique fût évidemment en faveur des locaux, il n’en demeure pas moins que les Kabyles étaient assistés de quelques centaines d’inconditionnels qui ont tenu à faire le déplacement Par ailleurs, il faut signaler également que le référé du jour a fait montre d’une partialité manifeste en accordant des avantages à l’équipe de l’ASO.

Sidibé, par exemple, n’a souffert d’aucun marquage dangereux pour mériter le coup franc qui lui a été accordé à la 48’ dans la surface de réparation, au grand dam des Kabyles.

Ces derniers, qui ont réorganisé le milieu de terrain pour se créer davantage d’occasions de scorer, ont buté malheureusement sur des défenseurs organisés en muraille difficilement franchissable. Cette tactique a d’ailleurs permis aux Chélifiens d’inscrire le second but de la partie. Il faudra retenir que même si le match était plié, les camarades de Abdesselam ont lutté jusqu’au bout.

En réalité, les Kabyles auraient bien pu gagner la partie et repartir avec les trois points sans que personne n’eut trouvé à redire. Mais la chance a préféré sourire aux locaux qui, grâce à ce tir de Gherbi à la 74’, avaient scellé la partie à la 83’. Dommage pour les poulains de Moussa Saib qui commençaient à s’habituer aux victoires et ce, non seulement en évoluant dans leur stade fétiche du 1er-Novembre.

Yannis Zafane

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