Les citoyens de Ain El Hammam attendent toujours, la suite de ce qu’on pourrait appeler “l’affaire du local” qui fait l’objet de discussions, en ce moment. On ne peut passer du côté de la poste sans remarquer un chantier à l’arrêt, depuis plus de deux mois. Renseignements pris, il s’avère que c’est le chef de daïra en personne, accompagné du chef de la Sûreté de daïra, qui aurait sommé l’entrepreneur d’arrêter les travaux. Cette situation serait motivée d’après nos renseignements et les documents dont nous disposons, par l’entame de la construction d’un local non prévu à cet endroit. Le projet d’une traverse vers la rue de l’hôtel ne mentionne aucun autre construction annexe. Quant à cette construction mitoyenne, en dehors de son caractère illicite, elle réduit considérablement le passage.
Le burlesque dans cette histoire est que le local non construit a été attribué à un citoyen qui en aurait fait la demande pour un prix dérisoire tel que mentionné sur l’arrêté d’attribution signé du président d’APC qui précise “le prix prévisionnel de cession arrêté à 1 680 000 00 DA”. En outre l’assemblée n’a pas délibéré sur cette affaire tout comme la procédure de vente par adjudication qui sied dans ce cas n’aurait pas été respectée, d’après nos sources. Notons que l’enveloppe allouée au projet et estimée à 204 millions de centimes est destinée seulement aux marchés, sans mention aucune d’un fonds de commerce. Un arrêté de démolition serait fin prêt et n’attendrait que son exécution apprend-on de source officielle. Des constructions illicites, des squats de cages d’escaliers d’immeubles pour en faire des commerces, sont devenus monnaie courante à Aïn El Hammam, au grand dam des honnêtes gens qui voient leur ville tomber dans la déliquescence. Dans cette affaire qui promet des retombées, un arrêté de démolition a été pris. Ce que les citoyens souhaitent est que cette affaire serve d’exemple pour que les malfrats, de tous bords, apprennent à leur dépens, que force revient toujours à la loi.
Nacer B.