…Et 20 points de perdu au Parc Des Princes

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Quatre matchs nuls et quatre défaites : le bilan à domicile du PSG est catastrophique. Hier soir, les Parisiens ont concédé un triste nul face aux Nancéiens. Les voilà englués dans le ventre mou de la Ligue 1… Commenter à chaud les matchs du PSG au Parc des Princes devient un exercice de style de plus en plus difficile pour Paul Le Guen. Tenue en échec par Nancy (0-0), son équipe a battu un nouveau record en ne s’imposant pas à domicile pour la… huitième fois d’affilée en Ligue 1. Contraint de positiver pour ne pas accabler ses troupes, l’entraîneur parisien trouve des raisons d’espérer dans cette énième prestation navrante. « Je nous trouve en progrès à domicile, j’ai vu de bonnes choses, affirme sans plaisanter le technicien breton. Il y a eu de l’investissement, une volonté de se bagarrer du début à la fin. Il ne faut pas se contenter de ça, mais j’ai malgré tout envie d’être positif. » Sur cette lancée, pourquoi ne pas ajouter qu’en grappillant ce point, le PSG est assuré de ne pas descendre sous la 14e place après les matchs de ce soir ? Les Parisiens conserveront au moins deux longueurs d’avance sur le premier relégable. Même en multipliant les exploits à l’extérieur, il serait illusoire de viser un autre objectif que le maintien en ne prenant que 4 points sur les 24 possibles sur son terrain. Le Parc des Princes n’est frappé d’aucune malédiction. Le PSG n’avait tout simplement pas les moyens de faire mieux face à Nancy. Avec un peu plus d’application, les Lorrains, solides deuxièmes de L 1, auraient même dû l’emporter. Lucide, Paul Le Guen a reconduit le 4-3-3 qui fonctionne si bien en contre à l’extérieur lorsque l’adversaire fait le jeu. Mais, à domicile, ce système est surtout une preuve de faiblesse et trahit une stratégie pour surtout ne pas perdre.

« On a fait ce qu’on a pu, s’excuse presque l’entraîneur. Contre cette équipe compacte, on était obligé de proposer la même chose ».

Pauleta manque de peu l’exploit

Du coup, les spectateurs exemplaires du Parc, qui continuent de payer leurs places et d’encourager le PSG, ont eu droit à un non-match. Juste après le repos, Kim décoche une frappe sèche repoussée par Landreau. Fortuné suit et, seul face au gardien parisien à 3 mètres du but, tire au-dessus… Dix minutes plus tard, Pauleta manque de peu l’exploit en décochant une spectaculaire reprise de volée sur la barre transversale. Bien en place, Nancy se montre le plus dangereux et contient sans peine les soubresauts désordonnés de son adversaire moribond. A l’ultime seconde, Diané réclame un penalty peu évident. L’arbitre préfère siffler la fin de la rencontre et Paul Le Guen rejoint son vestiaire tête basse. La trêve internationale laisse deux semaines à l’entraîneur du PSG pour trouver le moyen de reprendre à Nice les deux points perdus hier.

Le 1er décembre, il s’agira de recevoir Caen et d’essayer, enfin, de gagner un match de championnat au Parc pour la première fois depuis le 19 mai. Les historiens se souviennent sans doute de ce succès 2-1 face à Troyes, désormais légendaire.

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