Alilou, ce jeune chanteur à la voix sensible, vient de signer son troisième album. Sorti aux éditeurs Izem production et sur le marché depuis plus d’une semaine, le nouveau produit d’Alilou est composé de huit chansons toutes raffinées l’une à l’autre à un style de musique diversifié. Autrement dit, l’artiste a opté, dans le confection de ses mélodies, pour un rythme de variété tout en essayant, avec des mots magiques, de fusionner entre plusieurs musiques de monde.Cela dit, il tente à travers des chansons, de se forger son propres style et d’universaliser ses produits. Intitulé “susem kan”, le nouvel album d’Alilou peut faire voyager l’esprit de “slow RNB” vers “l’oriental” tout en passant par “le rap” et le “salsa”. Par ailleurs, à travers la chanson “Susem kan”, l’artiste veut, dit-il, rendre hommage à la femme kabyle, mettant en exergue son charme et sa beauté envoûtants. S’agissant de la chanson intitulée “limer tezrid” (si tu savais), le chanteur a, ajoute-t-il, fusionné entre “l’Afro-cubain” et la “salsa” sous une âme et une touche chaâbies.Cette chanson se veut un hommage bien illustré aux victimes du racisme. Le texte est conçu, d’ailleurs, sous forme d’une histoire d’amour entre deux jeunes issus de deux communautés ethniques différentes. D’autre part, Alilou a reinterprêté en kabyle l’une des célèbres chansons de Amrou Diab. Il s’agit de “Wallah” où il a su mettre à nu les effets pervers du phénomène du matérialisme dans la vie de couple. Aussi, évoquant les souvenirs dans le titre “Urzrigh”, l’enfant prodige de Aïn El Hammam a choisi des termes et expressions reflétant, à la lettre, une déception amoureuse.Enfin, natif du village Ath Hicham en haute Kabylie, Alilou s’intéressa à la musique des l’âge très jeune. Etant enfant, il arrivait déjà a subjuguer tous ceux qui avaient l’occasion de l’écouter se produire dans les galas. Il maniait à la perfection les différents instruments de musique comme la flûte, l’harmonica, le guitare et même le piano.Aujourd’hui, à l’âge de 26 printemps, et après des études supérieures en musique, il s’est frayé un chemin dans la production artistique.
A. Hafid