Site icon La Dépêche de Kabylie

Les promesses du FFS

Le Front des forces socialistes entre de plain-pied dans une compétition électorale qu’il veut bien gagner, comme il l’a fait avec force en 1997. Il a entamé officiellement sa campagne, dimanche en fin d’après-midi, en tenant un meeting au Centre culturel de la ville de Seddouk. Devant une assistance nombreuse composée de militants et de citoyens, la “tête de liste”, en l’occurrence Djamel Yalaoui, en bon orateur francophone, a donné les raisons qui font que sa liste composée, selon lui, d’hommes intègres, espère remporter ces élections comme au bon vieux temps. D’emblée, il a cité le marasme qui ronge les Seddoukois auxquels il a promis d’apporter les solutions qu’il faut s’il est élu bien sûr. Entre autres, il a cité le sport, lequel a été totalement ignoré, en prenant comme exemple l’équipe féminine de handball qui joue en Nationale division I et qui malheureusement, d’après lui, n’a pas reçu l’aide nécessaire de la part des pouvoirs publics. Parlant des écoles de la commune, il dira en connaissance de cause en sa qualité d’enseignant que ces lieux du savoir quand ils ne sont pas sinistrés, ne sont pas prise en charge convenablement par la municipalité.

Après, c’est le marché hebdomadaire de la ville qui a attiré toute l’attention de l’orateur. Sans détours, il a promis que s’il est porté à la tête de la municipalité il procédera à la création d’un marché de gros. “Ce marché de détail qui a existé du temps de Cheikh Belhaddad mérite bien de devenir un jour un marché de gros, ce que je ferai d’ailleurs si vous m’élisez”, s’époumona le candidat, chef de file. Parlant des recettes de la commune, il dira qu’elles sont conséquentes mais la municipalité accorde beaucoup de largesses aux redevables sur les loyers et l’eau où des parties infimes seulement sont recouvrées. Enfin, il n’a pas terminé sans toucher au point névralgique qui ronge des citoyens. Il s’agit de ce fameux sésame très recherché par les propriétaires de terrains non titrés. “En ville, beaucoup de propriétaires de terrain à bâtir ou autres ne possédant pas des actes de propriété ont formulé les dossiers pour la régularisation de leurs situations en demandant à l’APC la délivrance d’un certificat de possession, ce qu’elle leur a refusé. Pour ma part, au cas où je suis élu, je vous promets de batailler pour remettre au goût du jour l’établissement de ce document au niveau de la ville”, a-t-il dit. D’autres colistiers lui ont emboîté le pas par des interventions très courtes.

L. Beddar

Quitter la version mobile