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Le candidat fantôme

l La liste FFS pour l’APC de Béjaïa est, telle qu’elle est affichée au public, amputée d’une candidature. Renseignement pris, il s’avère qu’un candidat aurait été dégommé en dernière minute. Et alors?, diront certains. Le FLN avait déjà fait mieux (ou pire) lors des élections partielles: il avait décliné aux électeurs une affiche qui ne correspond en rien à la liste déposée auprès des services de la wilaya… personne n’a trouvé à redire. Hormis bien sûr, ceux qui dans l’intimité des isoloirs ont désagréablement découvert que leurs noms ne figuraient pas sur les bulletins de vote officiels. S’en suivit une crânerie sans lendemain.

Le candidats “ça-dépend”.

Un tour de vis a été donné à la loi électorale, en relevent le quorum des signatures exigibles. Qu’à cela ne tienne, la plupart des vedettes du mouvement-ils s’étaient constitués en tant que tel lors des sénatoriales des “indépendants” ont vite fait de trouver la parade. Nos héros se sont tout simplement abonnés aux listes des partis politiques qui ne demandaient qu’à les accueuillir en raison de l’indigence de leurs fichiers organiques. Ainsi le chef-lieu de wilaya n’enregistre aucune candidature indépendente après avoir eu le choix entre quatre listes lors des partielles de novembre 2005.

Le candidat double

Si le FFS présente un déficit, un candidat s’est, pour sa part, carrément porté sur deux listes de partis concurrents. Il est RCD pour l’APW de Béjaïa et RND pour l’APC de Tibane. ça ne s’invente pas. Le Drag de Béjaïa avait pourtant mis plein la vue aux journalistes commis à la couverture du dernier forum de Radio Soummam où il était l’invité tout opportun. Il leur a parlé d’informatiques ( le nouveau must de la langue de bois), de logiciel de confrontation, et de plein d’autre trucs compliqués. Mais on s’en fout. Nous sommes en Algérie. Et rien que pour ça, personne ne doit se soucier de tout ça.

Les candidats apolitiques

Du Molière vaudevillesque. Le RND enjoint le plus officiellement du monde à ses futurs élus de la wilaya de Béjaïa de “gérer” et de s’abtenir de “faire de la politique”. M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, est ressuscité par Ouyahia.

M. B.

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