“En parcourant le contenu de certains programmes des partis rivaux en lice pour les élections du 29 novembre pour l’APC, il vous semblera avoir affaire à une élection dont l’enjeu est national” c’est par ces remarques empreintes d’ironie que le candidat FFS Mustapha Mohammedi, avocat au barreau de Tizi Ouzou entamera sa conférence-débat tenue jeudi dernier à la salle du centre culturel Hcène Mezzani. “Je ne peux promettre aux électeurs des choses qui dépasseraient les prérogatives d’une APC, mais faudrait-il au moins se retrourner vers ces mêmes électeurs pour leur expliquer et leur dire : voila ce qui bloque et pourquoi”, dira-t-il à l’assistance avant de brosser un tableau sombre concernant la gestion de la municipalité sur tous les plans. Une municipalité, dira-t-il encore gérée depuis 1990 à ce jour par des “opportunistes” en gaspillant les derniers publics dans les restaurants et autres et qui ne voient que leurs amis et intérêts personnels. “Ceux sont ceux-là même aujourd’hui qui toute honte bue se sont portés encore candidats dans l’espoir de briguer un autre mandât afin d’achever ce qui reste”. L’avocat, poursuivant, tente d’enfoncer davantage le clou sur l’état de déliquescence qui frappe la commune de Larbaâ Nath Irathen en totale déconfiture et entièrement coupée de sa population. Il insistera sur le fait que la ville est devenue un dépotoir à ciel ouvert, repoussante, et où le citoyen a peur de se rendre dans son APC où même pour obtenir un simple extrait de naissance, il faut être pistonné. Le conférencier soulèvera enfin un problème de taille, celui du foncier. Il promettra à l’assistance que si les électeurs lui font confiance le 29 novembre prochain, il usera de toutes ses prérogatives pour restituer à la commune tous les terrains spoliés et espaces publics squattés. “Ceux qui ont déjà entamé des constructions seront invités à régulariser leur situation selon la loi, ceux qui refuseraient seule la justice pourra tranchera” conclut-il.
S. K. S.