Si ces résultats se confirment d’année en année, c’est grâce à la stabilité, aussi bien de l’équipe administrative que celle du corps enseignant. Le directeur de ce collège a introduit l’apprentissage de l’informatique dans son établissement. Pour en savoir plus sur cette expérience, nous nous sommes déplacés dans ce CEM. Certes, l’organisation parfaite dans cette école nous a surpris, mais il nous a été donné de remarquer que la cour s’est quelque peu dégradée notamment après les fortes pluies de la fin du mois d’octobre et début novembre. Notre hôte nous fait visiter le laboratoire informatique : dix postes sont réservés aux élèves et un autre pour l’enseignant. Dans une autre salle, cinq ordinateurs reliés au réseau Internet sont destinés au personnel. Ce directeur a pris le soin de dispenser des cours d’informatique à raison de deux heures par semaine pour les élèves des classes de 1er AM et de 2e AM. “Pendant que le premier groupe d’une classe est avec le professeur d’informatique, le deuxième groupe étudie dans la bibliothèque”, nous signale notre interlocuteur. Quant aux professeurs, même s’ils sont spécialisés en sciences physiques, ils dispensent toutefois comme il se doit cet enseignement (l’informatique). “Les élèves sont évalués comme dans les autres matières”, ajoute notre accompagnateur. Le directeur nous a fait visiter ensuite les laboratoires de sciences naturelles et de physique. Ces derniers sont équipés en micro-ordinateurs. “Le professeur de la matière peut dispenser ces cours avec le support de cet outil”, nous explique-t-il au passage. Ce collège étant un exemple pour les autres, attend toujours le lancement d’un minicomplexe sportif. Après cette visite, nous avons appris qu’un autre établissement de ce type a lancé cet enseignement. Ceci facilitera la tâche aux collégiens qui iront au lycée où l’informatique est obligatoire dès la première année secondaire. A quand sa généralisation ? Nouredine Khaldi, le Directeur de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou a déjà répondu à la question en déclarant à Frikat qu’il y veillera et fera tout son possible pour aboutir à la généralisation de l’informatique. Par contre, les chefs d’établissement que nous avons approchés souhaitent que leur tutelle pense à prévoir des stages, même de courte durée, à leurs personnels administratifs. “Les conseillers en éducation et autre personnes de l’administration doivent être formés dans ce domaine”, a conclu un directeur de CEM.
Amar Ouramdane
