Le groupe Clextral à l’honneur

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En plus de sa participation au salon spécialisé, en l’occurrence Djazagro qui se tient chaque année à Alger au mois de mars, le numéro un mondial des lignes couscous, céréales petit déjeuner et snacks, est venu marquer sa présence à la 38e FIA en Algérie accompagnée de plusieurs de ses filiales pour exhiber de nouveau ses produits au pavillon France au stand (A28) plus spacieux que celui de l’année dernière. Une manière d’exprimer la confiance que détiennent les responsables français dans ce marché de l’agroalimentaire en pleine expansion, et dont la plus grosse part aujourd’hui leur revient. « Pour développer le potentiel d’un marché algérien encore insuffisamment exploité », le groupe français Clextral que dirige M. Jobart s’est installé en Algérie depuis une décennie à travers d’abord sa filiale lyonnaise Afrem internationale pour proposer aux investisseurs algériens des solutions clés en main pour la fabrication de ces produits.Depuis plusieurs années, l’industrie agroalimentaire est en pleine mutation en Algérie. On dénombre des milliers de projets d’investissement dans toute la filière, fortement soutenue par les pouvoirs publics. Les études menées par le ministère de l’Agriculture algérien montre que les industries actuelles sont encore loin de satisfaire la demande nationale, tandis que la consommation de produits à base de céréales ne cesse de grandir.La transformation céréalière en particulier offre une multitude de débouchés pour les investisseurs à la recherche de produits innovants. De nombreuses sociétés privées sont déjà bien implantées sur ce créneau, on compte, entre autres 272 minoteries/semouleries, 26 biscuiteries, 24 unités de pâtes alimentaires/couscous. Mais les besoins à couvrir sont encore très larges et le secteur se trouve insuffisamment équipé.D’autres projets d’investissement ont été identifiés par le groupe, notamment le lancement de nouveaux produits, tels que les céréales petit déjeuner, les snacks et les produits infantiles.Ces produits à forte valeur ajoutée sont tout à fait prometteurs sur le marché algérien fortement influencé par les modes de consommation occidentales et premier consommateur de blé au monde (185 kg/an/habitant).

Sabrina Bouras

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