Du rififi à la CNAS

Partager

En nommant les lieux, la tutelle est mise à l’index par la coordination syndicale du fait qu’elle serait à ses yeux à l’origine de la situation de délabrement qui prévaut au sein de l’établissement. Sinon comment expliquer le parachutage d’un “indu” pour occuper le poste de sous-directeur de l’administration alors que des cas de travailleurs dignes d’intérêts existent bel et bien à la CNAS de Béjaïa, a-t-elle fait remarqué. Et d’ajouter pour étayer son propos que “plus de 20 diplômés, dont quelques-uns ont un capital-expérience de plus de dix années attendent toujours d’être promus”. Devant cet état de fait, la coordination syndicale demande à toutes les parties dont la direction générale et l’inspection de travail, ainsi qu’au ministère de la tutelle via plusieurs correspondances, l’annulation de toutes les sanctions prises, et ce, sans conditions, par la direction en violation de l’article 66 du règlement intérieur, le bannissement des procédés de parachutages anarchiques dans toutes ses formes, l’étude des cas de travailleurs dignes d’intérêts concernant leur promotion et privilégier la promotion interne, conformément à la convention collective, etc. Sur un autre registre, la coordination syndicale n’a pas manqué d’évoquer les désagréments qu’endurent les assurés sociaux du fait de leurs déplacements jusqu’au siège de la CNAS de Béjaïa pour une simple attestation d’affiliation. D’autre part, les centres de paiement, au nombre de 20, sont dans des situations peu reluisantes, à l’image des centres de Kherrata, Sidi Aïch, El Kseur, Chemini, Tichy…

Dans ce contexte, la coordination plaide l’autonomie de gestion à même d’épargner aux assurés sociaux relevant des autres antennes le déplacement jusqu’au chef-lieu de wilaya pour une simple attestation d’affiliation. S’agissant des actions de contestations enclenchées jusque-là par la coordination syndicale, il y a lieu de rappeler que le collectif CNAS de Béjaïa avait observé une protestation de deux heures en date du 13 du mois courant pour “afficher son ras-le-bol”, argue-t-il. Au demeurant, la coordination syndicale met en garde le ministère de tutelle qu’au cas où ses revendications ne sont pas prises en considération, d’ici trois semaines, elle usera de tous les moyens réglementaires prévus par la loi.

Dalil S.

Partager