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Silence, on squatte

Lorsque des responsables censés faire respecter les lois, ferment les yeux pour des raisons sociales, humanitaires ou tout simplement pour des calculs purement électoralistes, sur des comportements «hors-la-loi», les actes de violation des règlements se multiplient au point de devenir inquiétants. En effet, l’exemple de la commune de Boudjellil en matière de «squat» est édifiant à plus d’un titre. Tout est passé au vu et au su de tous les responsables entre autres qui assistent impuissant au «rapt» généralisé de tout ce qui appartient à l’Etat. Les vestiaires du stade, la cantine municipale et l’ancienne mairie pour ne citer que ceux-la sont des cas flagrants. Cependant, une question lancinante taraude l’esprit des citoyens : «Ces squatteurs, ont-ils agi de leurs propres chefs ou leur-a-t-on forcé la main pour mettre les pouvoirs publics devant le fait accompli ?» Les citoyens gagnés par le doute n’ont pas tout à fait tort puisque, par le passé et grâce à ces stratagèmes, des «rusés» ont pu bénéficier en priorité des prestations sociales. En attendant de mettre fin à ce genre de pratique, la population ne demande qu’une chose : la protection des biens publics qui sont pour la plupart d’intérêt général.

C. R.

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