Il a réalisé une excellente opération politique par le maintien de la presque totalité des candidats de la défunte liste indépendante “Chemaâ”.
Le responsable du PT précise qu’il ne s’agit pas là d’un transfuge mais d’une recrue. Et l’affaire est d’autant plus intéressante que la “tête de cette liste”, Mouhoubi Allaoua a le profil, les capacités et le passé à même de ratisser large des voix pour le parti.
Issu d’un mouvement associatif très actif dans le milieu rural, enseignant universitaire, Mouhoubi Allaoua a déjà siégé dans deux mandats à l’APC : le premier de 97 à 2002 sous le parrainage FFS et le second de 2005 à 2007 où il a obtenu trois sièges tout seul, sans grands moyens en tant qu’indépendants sous le sigle “Chemaâ”.
Pour sa part, Mouhoubi Allaoua, qui a rejoint le PT parce qu’à trois jours de la date-butoir du dépôt des candidatures, il n’est pas parvenu à faire légaliser les 2 300 parrainages sur les 2 500 exigés, estime qu’il regrette d’avoir éteint la “Chemaâ” du fait qu’une liste indépendante est par nature éphémère donc appelée à disparaître un jour ou l’autre.
Il a tenu à souligner cependant qu’il ne s’est engagé avec le PT, où il est aujourd’hui un membre actif, qu’après avoir constaté qu’il n’y avait pas d’opposition de la part de ceux qui lui ont accordé leur parrainage et que la presque totalité des éléments de la liste “Chemaâ” sont favorables à leur arrimage au PT.
Avec le PT, il soutient qu’il y a eu entente que les intérêts de la ville, le management des affaires communales comme la régie ou l’attribution des locaux, passeront toujours avant les positions politiques du parti, de même qu’a été également clarifiée la position des éléments de la “désormais ex-Chemaâ” en ce qui concerne la solidarité intercommunale.
S’agissant du programme proprement dit, il s’articule sur cinq points essentiels, à savoir la propreté de la ville, les enjeux de l’urbanisme, les ouvrages routiers et le management.
B. Mouhoub
