Les candidats intervenants et pas des moindres à l’image de Naguib Kolli, maître Nacer Ould-Cheikh, Kamel Aidrous et l’inamovible Moured Ferroudj cadre à l’ APC, ont tour à tour animé les débats en présentant les grands axes de leur politique pour disent-ils, faire sortir la commune de sa profonde léthargie en redonnant espoir à toute une population qui aura vécu les pires moments de son histoire sous le règne du FFS, mis à part l’éphémère passage de si Cherif Aït-Ahmed lequel a su gérer les affaires de la collectivité dans des moments critiques où les caisses étaient vides sans compter le poids de la dette qui compliquait davantage ses marges de manœuvre. Comme au bon vieux temps de l’ex-parti unique, le FLN “assume” en se défendant d’être une formation politique novatrice porteuse d’un projet de société digne des aspirations de la population quant à la prise en charge de ses doléances.
Relookée, sa démarche se veut ambitieuse et indispensable pour réhabiliter la bonne gouvernance du moins à Tizi-Ouzou où l’on a constaté la démission des services de l’APC depuis plusieurs années déjà.
Mourad Ferroudj n’a pas fait dans la dentelle en fustigent l’ex-APC. “L’ex-maire a fait du régionalisme et de la ségrégation son cheval de bataille. En privilégiant son village (Aït-Hsène) dans la localité d’Ihassnawen au détriment d’autres plus démunis “il a crée un climat de suspicion et de haine parmi la population” lança Ferroudj en citant des exemples concrets “comment des villages populeux et populaires comme Chamlal, Timzar-Loghbar, Tala-Athmane, Bouhinoun, Boukhalfa, Sikh-Oumeddour, Redjaouna pour ne citer que ceux-là, soient mis aux oubliettes alors que Ihassnawen bénéficie de toutes les largesses de l’APC ?”
A l’une de nos questions concernant le développement local, maître Ould-Cheikh en homme de droit, dira que le FLN ne fais pas dans la politique de deux poids deux mesures “les citoyens sont égaux en droits et en devoirs, chaque village de la commune bénéficiera de notre programme à savoir l’amélioration du cadre de vie, la mise en œuvre des projets d’infrastructures de proximité tout en prenant en considération les spécificités et les besoins de chaque village.”
Abondant dans le même sens, Nagguim Kolli dira que le FLN saura être à l’écoute de la population en prenant en charge toutes ses doléances contrairement au FFS incarné par l’ex-maire lequel a versé dans l’apartheid des temps nouveaux en créant des inégalités parmi la population.
Lui en emboîtant le pas, Mourad Ferroudj explique à l’assistance les raison du malaise et de la crise que traverse l’APC de Tizi-Ouzou tout en préconisant des solutions à même de lui redonner son lustre d’antan:” C’est une question d’hommes et non de moyens” assène-t-il.
Il est vrai que la municipalité du chef-lieu de wilaya bénéficie annuellement de plusieurs milliards de dinars dépensés dans des futilités qui ne concernent nullement le quotidien des citoyens.
Il est vrai aussi que l’ex-maire dont les frasques ont fait les choux gras de la presse nationale, n’a jamais été à l’écoute de la population si ce n’est celle de son village. Il avait l’art d’humilier les gens à l’exemple de nos valeureux moudjahidine de la glorieuse Révolution de Novembre 54 auxquels il refusa une audience maintes fois demandée pour une question d’intérêt général et historique à savoir la baptisations des lieux publics à la veille de la commémoration du quarante-cinquième anniversaire de l’indépendence de l’Algérie.
En humiliant ceux qui lui ont permis de vivre dans la dignité en occupant le poste de premier magistrat de la commune, lui qui n’a jamais été élu par la population mais par un coup de force contre son prédécesseur contaient à démissionner, a non seulement créé un climat de haine et de réprobation parmi la population, il a tout simplement confirmé l’avis unanime des Tizi-Ouzéens à savoir l’incompétence et l’inculture politique qui le caractérise.
En tout état de cause, le FLN pourra rafler la mise eu égard à l’incapacité des autres concurrents à convaincre les électeurs de l’une des plus grandes agglomérations du pays.
Leurs inerties permettra au parti historique de revenir au devant de la scène pour gérer les affaires de la commune, bien que la sentence des urnes ne sera connue que le 30 du mois en cours.
Hacène Hadouche