Certes l’application des nouvelles dispositions du nouveau code de la route, le 1er mars dernier, a réduit les accidents de la circulation, cependant l’état de nos routes constitue tout de même un autre danger. La RN 68, reliant la ville de Draâ El Mizan aux Issers, en passant par Tizi Ghenif, est un coupe-gorge surtout quand la chaussée est glissante. Avant hier, déjà, un autre accident mortel a eu lieu sur cet axe routier.Il y a lieu de signaler que cette route a subi un affaissement à quelques kilomètres de la localité de Boufhaïma l’hiver dernier et quil reste toujours un danger. “A ce niveau, des accidents peuvent arriver à n’importe quel moment, car non loin de cet affaissement, il y a un double virage”, nous a signalé un automobiliste.Et à un autre d’ajouter : “Certes, la réfection en semi-tapis de cet axe routier d’une importance avérée, cependant, il faudra dire que son tracé n’a pas été rectifié”. Ce qu’il faudra aussi ajouter est que la signalisation routière est inexistante sur cette route nationale.“Dans les règles de l’art, les nombreux virages dangereux devaient être annoncés par des panneaux”, signale un autre usager de cet axe.Une troisième situation à laquelle il faudra aussi réfléchir n’est autre que l’élégation de tous ces arbres qui réduisent la visibilité. “En plus des virages, les frênes existants de part et d’autre de la chaussée, constituent à eux seuls, la source du danger”, pense enfin un dernier intervenant. Aussi, les usagers de la RN 68 lancent un appel pressant en direction des services des travaux publics en vue de prendre au sérieux tous les problèmes qu’ils rencontrent sur cette route qui devient de plus en plus “La route de la mort”. Car, à tout faux geste, la catastrophe arrive vite. Enfin, aussi bien les automobilistes que les citoyens de la région jugent que seul l’élargissement de cette route, dont le tracé date de l’époque coloniale, alors que le trafic était presque nul, peut, un tant soit peu, réduire le nombre d’accidents sur la RN 68.
Amar Ouramdane
