Selon la presse de l’Hexagone, » des contrats de cinq milliards de dollars doivent être signés entre les entreprises des deux pays lors de la visite en Algérie du Président français Nicolas Sarkozy » à partir d’aujourd’hui au 5 décembre.
Le Président Sarkozy sera accompagné par la présidente du Medef, Laurence Parisot, et d’une centaine de chefs d’entreprise. Une rencontre entre le Medef et le Forum des chefs d’entreprise, (FCE), aura bien aujourd’hui à partir de 14 h à l’hôtel Sheraton.
La presse française a mis, par ailleurs en avant, » le stock d’investissements français en Algérie, qui est de 2,1 milliards de dollars, et qui atteindra avec cette visite, le manteau de 5 milliards supplémentaires à court et moyen terme”. D’autres sources soulignent que » 50% de ce chiffre sera investi dans le secteur énergétique « , a rapporté l’AFP.
En outre, » 2,5 milliards de dollars doivent être consacrés au programme de privatisation algérien et à d’autres investissements prévus par des grands groupes comme Lafarge, Air Liquide et Saint-Gobain. Ces derniers ont été autorisés à racheter respectivement les entreprises publiques Alver, Sovest et Sidal « .
Dans le secteur des banques, quatre banques françaises concurrentes, en l’occurrence (BNP, Société générale, Crédit agricole, Banque populaire) convoitent les banques algériennes, comme le CPA.
Pour les investissements directs hors hydrocarbures, » les Français ont progressé plus vite que la moyenne, atteignant 294 millions de dollars en 2006 « , ajoute la même source. La France se situe derrière les Etats-Unis, mais devant les autres partenaires de l’Algérie, soulignent, encore d’autres sources, en réponse aux critiques algériennes sur la faiblesse des investissements français.
En termes d’emplois, il faut noter que 22 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects sont créés par les 250 filiales d’entreprises françaises implantées en Algérie.
Sur le terrain des échanges commerciaux, on note que, l’Algérie est le 3e fournisseur de gaz de la France derrière la Norvège et les Pays-Bas, mais devant la Russie. Sur ce point, les hydrocarbures représentent 95% des importations françaises, soit plus de 4 milliards d’Euros en 2006.
» La France est le premier fournisseur de l’Algérie, qui est son premier débouché en Afrique devant le Maroc, la Tunisie et l’Afrique du Sud. Mais le marché algérien devient de plus en plus concurrentiel avec l’entrée de nouveaux concurrents, notamment la Chine et les Etats-Unis « , souligne-t-on du côté français.
Les échanges franco-algériens ont représenté 8,1 milliards d’euros en 2006. Ils sont à l’équilibre. Durant les 9 premiers mois de 2007, la France est devenue excédentaire de 698 millions d’euros grâce à une forte contraction de ses importations et malgré l’appréciation de l’euro.
Alger et Paris souhaitent enfin faciliter les déplacements entre les deux pays pour les cadres, les hommes d’affaires et les journalistes.
La » question des visas » sera à l’ordre du jour des discussions, indique-t-on du côté algérien.
M.M.
