“La prévention, la meilleure arme”

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Cette campagne est destinée essentiellement aux collégiens et lycéens. La première conférence s’est déroulée avant-hier au CEM Frères-Harchaoui de Draâ El Mizan. Le docteur Kara née Bendif du service précité et M. Yahiaoui de l’UDS accompagnés d’un technicien supérieur de la santé ont animé un après-midi préventif en direction des élèves de quatrième année moyenne. C’est au niveau de l’amphithéâtre que Madame Bendif a fait son exposé. Se servant d’un data-show, utilisant un langage simple, la conférencière a mis en exergue tout ce qui entoure cette maladie considérée comme “la maladie de la honte”. Durant son intervention, elle expliquera aux élèves comment se déclare cette maladie. Etape par étape, elle réussira à transmettre le message aux collégiens lesquels étaient en totale symbiose avec elle. D’abord, elle exposera les voies de transmission de ce mal. Elle insistera sur l’infidélité dans le couple. “La voie par laquelle se transmet le virus destructeur est la voie sexuelle”, a-t-elle insisté, tout en attirant l’attention sur les autres voies à savoir utilisation des instruments d’un sidéen : rasoirs, seringues. “N’utilisez jamais les accessoires des autres, même ceux de vos parents : ni lame, ni brosse à dents”, a-t-elle ajouté. Dans son exposé, elle a également insisté sur l’abstinence pour éviter cette maladie.

Par ailleurs, elle revient sur la transmission mère-enfant : de la mère infectée à son bébé pendant la grossesse, l’accouchement et au cours de l’allaitement. Pour lever ensuite toute ambiguïté elle expliquera aux élèves qu’il (le virus HIV) ne se transmet pas par une poignée de main, par la toux, par la visite aux personnes affectées, ni par les aliments.

Elle précisera que les piqûres d’insectes ne représentent également aucun danger. L’autre volet s’est axé sur les moyens à suivre pour se protéger : “Mieux vaut prévenir que guérir”, est la phrase répétée à l’envi par l’oratrice. Le docteur Bendif a demandé aux élèves de ne pas s’éloigner de ces malades mais, au contraire, de les comprendre et de lutter contre la stigmatisation qu’ils subissent. Le dernier point abordé dans cette conférence a englobé les quatre axes thérapeutiques dans la lutte contre la maladie. Après avoir développé ces différents points, la conférencière insistera sur la prévention qui reste la meilleure arme thérapeutique à ce jour dans l’espoir de découvrir un jour un vaccin contre ce fléau. C’est une maladie qui touche les jeunes âgés entre 19 et 39 ans, c’est pourquoi il est très important de s’occuper d’eux et de mieux les sensibiliser. A la fin de la conférence, les élèves ont posé des questions sur cette maladie. Tour à tour, les deux médecins ont répondu avec aisance. En tout cas, ce cours a eu l’objectif escompté au vu de la symbiose entre les conférenciers et ces adolescents. Madame Kara, chef de service de la prévention, nous a déclaré que d’autres conférences de ce genre se tiendront prochainement dans d’autres établissements, à titre d’exemple au lycée Ali-Mellah de Draâ El Mizan et au lycée Ouarzedine à Tizi Ghennif. De notre côté, nous souhaitons que d’autres sujets soient inscrits dans le programme de la santé préventive, tel le suicide.

Amar Ouramdane

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