l Maintenant que le ministre de l’Intérieur a mis fin au suspense en décidant de trancher au sujet de la nomination des maires, là où deux ou plusieurs listes arrivent en “ballottage”, favorisant logiquement le plus grand nombre de suffrages exprimés au détriment de l’âge, la présidence de l’APC de maâtkas ira donc tout droit à l’ex-parti unique. Il est ainsi mis fin aux supputations, mais pas toutes.
En effet, l’opinion publique dans cette commune s’interroge encore une fois sur la composante de la nouvelle majorité et par ricochet du futur exécutif. Pour mémoire, sur les onze sièges que compte la municipalité cinq listes “S’y” sont partagées avec ce résultat en dents de scie : 3 FLN, 3 indépendants, 2 RCD, 2 FFS, et 1 RND. Une sorte de “timechret”, comme aime à le répéter la vox populi chez nous. C’est dire que pour former la majorité absolue, soit 6 sièges, il faudrait au moins une coalition de trois partis politiques, à moins que le FLN n’en décide autrement : Une alliance avec les indépendants de surcroît sachant que 2 élus de cette dernière liste sont des dissidents du FLN et qu’ils étaient déjà des élus de cette formation durant le mandat écoulé.
Pour l’heure, c’est le silence-radio autour de la question car c’est le black out total autour des tractations. Certains avancent une alliance contre nature du FLN, FFS et RND. Là, il reste à savoir si le vieux parti d’opposition acceptera de composer avec les ténors de l’Alliance présidentielle au pouvoir, lui qui est radical dans l’opposition. Tout dépendra donc de la décision qui sera prise par les instances du FFS. En tout état de cause nous y reviendront dans nos prochaines éditions. C’est là un feuilleton qui tiendra en haleine toute l’opinion publique locale.
Idir Lounès