Action antisida

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A l’occasion de la Journée mondiale du SIDA, l’association Etoile culturelle d’Akbou organise avec le concours de la Direction de la santé de la wilaya de Béjaïa, des journées de sensibilisation sur la pandémie à travers les quatre coins de la wilaya, de la période allant du 1er au 9 du mois en cours.

Voulant ponctuer l’événement d’une manière officiante, l’association fera des établissements scolaires sa plaque tournante du fait que l’essentiel de son effort de sensibilisation sera déployé au profit des scolarisés, d’où des cours de sensibilisation sur le sida : les modes de sa transmission ainsi que les moyens de prévention. La communauté estudiantine n’est pas en reste dans le programme de l’Etoile culturelle.

Ainsi, la résidence universitaire 1000 lits abrite depuis samedi une exposition qui traite de la question à même de porter à la connaissance de ce public et dans le détail ce que le syndrome de l’immunodéficience acquise veut dire.

En appoint, des conférences seront animées par des médecins spécialistes. L’intercation entre médecins et étudiants fera de l’avis de l’association Etoile culturelle d’Akbou, un ferment où la maladie tabou, du moins en Algérie, sera passée au peigne fin dans toutes ses facettes. Il est à rappeler que le nombre de sidéens en Algérie est estimé à 817 cas auxquels s’ajoutent 2700 séropositifs.

Cependant, la question reste entièrement posée : combien sont-ils porteurs de ce mal sans le savoir ?

Pour ce faire, seules les campagnes d’information sur les comportements à risque, les méthodes de propagation de la maladie et surtout les moyens de protection permettent d’enrayer la progression. En un mot, une prise de conscience générale.

Faut-il encore signaler que le sida est considéré comme une pandémie globale depuis 2002 et les dernières estimations fournis par le rapport ONU SIDA 2007 portent à 33,2 millions le nombre de personnes séropositives dans le monde.

Le nombre de personnes mortes des suites de cette maladie est estimé à plus de 25 millions, et ce depuis l’avènement de la maladie en 1981.

D. S.

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