La consistance des sujets d’un tel examen se lit ostensiblement sur les visages des candidats. Ceci dit, le sourire et la joie renseignent sur la compréhension des sujets et les réponses justes.C’est dans cette optique que nous avons surpris les élèves à la sortie des centres d’examen à Boghni. La plupart répondent que les sujets sont abordables, d’autres sont même plus faciles, à l’image de celui du français. Ironie du sort, la langue de Molière à de tout temps constitué, avec les mathématiques, la bête noire des élèves. Avant la dernière épreuve du le lundi, en l’occurrence le français, les candidats s’en prenaient à leurs cahiers, et rebutaient particulièrement les tables de conjugaison. Pourvu qu’ils ne nous donnent pas l’imparfait avec les verbes du 3e groupe, nous confiait B. Samia du CEM Nouveau d’Assi Youcef.Finalement ce texte tiré d’un des romans de Rachid Mimouni porta chance aux élèves, puisqu’il a été à leur portée et les questions également. La plupart des autres matières, mis à part l’épreuve d’arabe selon certains, ont été plus qu’abordables. A croire par là que les rédacteurs des sujets ont répondu à l’école fondamentale, puisque la 9e AF disparaîtra à partir de l’année scolaire 2006/2007. Pour l’année prochaine, c’est-à-dire 2005/2006, seuls les doublants de ces classes resteront aux collèges, alors autant faciliter la tâche aux derniers candidats de cet examen, pour faire passer le maximum.
Salem Amrane