La patience des friands de l’Internet est entamée par la lenteur des services de l’Actel. Explication : il aura fallu des mois d’attente pour que ce service daigne faire savoir aux citoyens que leurs doléances pour que le RSS 512, lignes édifiée en été 2005 soit dotée de cette technologie qui améliore la fluidité et la rapidité de la connexion. Les amateurs du net ont par la suite pris leur mal en patience des mois durant et ce dans l’attente de l’arrivée de l’équipement qui devait être amené d’Alger. L’installation de ces équipements en question a été réalisée dans les jours ayant suivi leur acquisition et ça fait déjà pas moins d’un mois qu’on les a mis en place au niveau du centre d’amplification de Béni Mansour.
En outre, hormis des demandes faites par les citoyens qui languissent d’avoir accès à cette technologie qui fait rêver dans ce milieu rural dénué de toutes infrastructures de jeunesse, le cybercafé du village attend impatiemment qu’il soit raccordé à ladite ADSL. En cause, la lenteur de la navigation : un tel établissement, qui a requis un important investissement, n’attire que quelques enfants du matin au soir pour s’adonner à quelques jeux. Le cybercafé en question aurait pu être un lieu de prédilection des intellectuels et de surcroît donner à tous les apprenants de l’école, la chance de rechercher des connaissances qui leur sont précieuses dans la réussite de leur cursus scolaire. Enfin, tant que l’ADSL n’est pas mise en service, les jeunes qui n’ont rien pour meubler leur journée sont les premiers citoyens à en être privés. En cas de nécessité, il faut aller la chercher ailleurs, ce qui leur coûte, sans compter le temps que cela demande. Alors, à quand sa mise en service ?
Z. F.
