La Dépêche de Kabylie : Vous disiez précédemment que votre objectif pour cette saison était le maintien. Pouvez-vous nous expliquer le pourquoi de cette modeste visée ?ll Aït Sid Aissa : Notre objectif était dicté par les moyens dont nous disposions. Et nous en manquions énormément, tant sur le plan humain, financier qui infrastructurel.
Pouvez-vous être plus ojexplicite ?ll Le stade communal étant démoli pour des travaux de réalisation du complexe de sport et de loisirs et le stade du 1er-Novembre de l’OPOD pose étant fermé en raison de la pose du tartan et la réfection des vestiaires. Nous avons joué sous d’énormes contraintes. Tous nos matchs ont même été domiciliés à l’extérieur, à Seddouk, Tazmalt et même à Sidi Aïch. La contrainte était encore durement ressentie lors des entraînements. Ce qui nous a occasionné une énorme perte de temps. Souvent, pour un entraînement de 2 heures nous perdons la journée. Mais je tiens quand même, au passage, à remercier ces gens-là qui ont mis les moyens certes minimes, à notre disposition. Et le fait de recevoir à l’extérieur, comme vous le savez, nous prive du soutien de notre cher public sevré, lui aussi,de voir évoluer son équipe favorite de plus près. L’autre point et non des moindres qui a fait que nous devions nous contenter du maintien est, sans conteste, le niveau technique moyen de l’équipe qui a connu une saignée après la fin de l’exercice 2003/2004, notamment sur le plan offensif.Si nous avons pu assurer le maintien, c’était surtout grâce à la volonté et à la fougue de nos jeunes joueurs qui n’ont pas démérité, tout au long de la saison et même depuis l’intersaison. Je les en félicite. L’autre satisfaction qui m’a fait plaisir également était celle d’avoir lancé dans le bain deux joueurs pétris de qualités. Il s’agit de Boubagtiten (GB), et de Akkouche, je suis également, et à l’instar de tous les Akbouciens content que le stade de l’OPOD rouvre enfin ses portes dès la saison prochaine. Et c’est là un soulagement pour toute la région qui mérite bien cela eu égard aux potentialité humaines qu’elle recèle. Cela ne peut qu’aider à leur épanouissement.En parlant des satisfactions, je tiens aussi à féliciter toutes les catégories du club, à leur tête les entraîneurs et le jeune dirigeant Merabet Omar pour l’accession en division supérieure.
Avez-vous quelque chose à ajouter pour terminer ?ll Après deux saisons passées en Régionale I, je pense qu’il est temps de songer à revoir ses ambitions à la hausse, mais ceci ne saurait se faire sans l’implication de toute la famille akboucienne. Car, voyez-vous, pour jouer l’accession, une équipe ou un club doit être un tout, la mobilisation de tous derrière l’OA est donc impérative en vue de hisser et de donner une dimension supérieure à ce club.
Propos recueillis par Taous Yettou