Même sur les places publiques, cela suscite curiosité, discussions et débats. Le département de sociologie de la faculté des sciences humaines et sociologiques de l’université d’Alger a organisé, les 15 et 16 du mois en cours, le cinquième Colloque autour du thème « Société civile réalités et perspectives », dans la salle des conférences du département. Au programme de ce colloque étaient prévus une série de conférences et six ateliers.
Les thèmes traités par les communications données par les conférenciers sont entre autres « Le concept de la société civile : notes de problématique et essai d’analyse » ; « Formation pour la démocratie »: « Etude critique au Maghreb »; « La société civile en Algérie » : évolution et rapport avec l’Etat ;société, modernité, état et individu en Algérie ou la quadrature du cercle » ; « Essai de questionnement sociologique de la configuration sociale historique algérienne » ; « Le concept de la société civile dans la conception khalifienne de l’état maghrébin » ; société civile et socialisation ; modernité politique et projet associatif en Algérie: « La question de la société civile » ; « La société civile et les interactions des événements d’octobre 1988 » ; femme et citoyenneté.
Les ateliers : Problématique, notion et développement ; société civile et la socialisation ; « société civile et la réalité des associations », « société civile et développement » ; « Société civile et citoyenneté »; « Expériences de la société civile dans les pays arabes. » Nous tenons à signaler qu’on a eu du mal à trouver un interlocuteur chargé de l’information, une fois sur place.
Les étudiants en post-graduation au niveau du département nous ont affirmé qu’ils n’ont été informés de la tenue du colloque que la veille ! Arrivés sur les lieux le deuxième jour du colloque, on s’est attelé à accrocher un membre organisateur et quelques conférenciers, à défaut d’un compte rendu sur les communications présentées durant le colloque.
Précisons toutefois que le colloque a suscité l’intérêt de la communauté universitaire, les étudiants ont commenté, débattu les idées véhiculées par les différents exposés- soumis au timing- des communicants, et surtout souligné le fait que les conférenciers n’ont, pour la plupart, posé que des problématiques sans toutefois ébaucher des esquisses de solutions idoines.
Ahmed Kessi