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La nouvelle APC face à la contrainte foncière

La plus forte des contraintes auxquelles doivent faire face les nouveaux élus quant à leur velléité de donner un nouvel essor au développement local, c’est incontestablement le manque flagrant d’assiettes foncières relevant du patrimoine public et susceptible de contenir les infrastructures appelées à être implantées dans la circonscription. En effet, que de projets débouté à cause de cet épineux problème de choix de terrain qui constitue un véritable casse-tête chinois pour l’administration local ! Jugeons-en par ce nombre impressionnant d’infrastructures publiques qui auraient pu être érigées n’était ce goulot d’étranglement qu’est le foncier : une unité de la protection civile, un cantonnement de la garde communale, un collège pour le secteur d’Aït Aissa Ouziane, une banque, des logements sociaux, un stade municipal… L’exiguïté foncière, dont souffre la municipalité de Maâtkas ainsi que celle de Souk El Ténine fait que tout développement d’infrastructure deviendrait aléatoire si l’on ne lève pas rationnellement cette contrainte.

Certains suggèrent la révision des plans directeurs de l’aménagement de l’urbanisme (PDAU) et le plan d’occupation du sol (POS), d’autres proposent l’achat de terrains chez les particuliers, bien avant même toute tentative d’urbanisation nouvelle. En tout cas, il est aujourd’hui impératif de dégager des organismes juridiques à même de résoudre définitivement cette question pour que les autorités locales puissent agir pour un projet d’utilisé publique. C’est dire que c’est un véritable petit “plan Marshail” qui est nécessaire pour venir à bout de cette préoccupation des autorités locales. Inutile de souligner que ce n’est seulement la circonscription de Maâtkas qui souffre le martyre dans ce chapitre lors que d’autres communes “montagnardes” telles que Béni Douala, Béni Yenni, Aïn El Hammam et Larbaâ Nath Irathen sont logées à la même enseigne.

Idir Lounès

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