Dans trois APC sur quatre que compte la daïra d’Aïn El Hammam, le risque de paralysie est plus que jamais d’actualité.
Même si chaque commune a ses spécificités, il n’en demeure pas moins que les dissenssions post élections risquent d’aboutir aux mêmes résultats, à savoir le blocage des exécutifs à Aït Yahia, à Ath Bouyoucef ou à Aïn El Hammam. Seule la commune d’Akbil semble avoir retenu la leçon, elle qui a vécu la situation de blocage durant les deux dernières années. Le pouvoir à tout prix semble être l’objectif de la plupart des élus qui, de ce fait, ne conçoivent céder du terrain qu’au prix fort. A l’ex-Michelet, les tractations entre le RCD, fort de ses quatre sièges et le FLN qui n’entend pas jouer les faire-valoir, même avec deux sièges seulement, n’ont pas abouti jusqu’à maintenant à des résultats probants. Et pour cause les représentants de l’ex-parti unique revendiquent ni plus ni moins que la première ou à défaut la deuxième vice-présidence pour aider le RCD à diriger la commune, point sur lequel ce dernier ne veut faire aucune concession. “Pour appliquer notre programme, nous devons avoir un exécutif entièrement du RCD”, nous dit un militant du parti de Saïd Saâdi.
Or, pour disposer de la majorité au sein de l’assemblée, le président d’APC issu du vote du 29 novembre devrait s’assurer six voix sur onze, un chiffre qu’il ne peut atteindre sans le FLN. Pour le moment, il ne peut compter que sur l’unique siège du RND, lequel, additionné aux siens, ne forment que cinq. Le FFS, quant à lui, affirme ne pas avoir été approché bien qu’il soit à égalité de sièges (quatre) avec son rival. Pour le moment, il ne semble pas prêt à lâcher du leste. Même si des négociations se déroulent en coulisses, rien ne filtre actuellement. Les jours à venir, particulièrement lors de la convocation de l’assemblée pour la seconde fois, nous édifieront sur les résultats obtenus par les émissaires qui n’ont pas raté ces journées de l’Aïd pour essayer de rapprocher les positions.
Nacer B.