Les cours de soutien aux classes d’examen lancés

Partager

l Comme tout ailleurs, les établissements scolaires de la daïra de Draâ El Mizan tout cycles confondus ont ouvert leurs portes aux élèves des classes d’examen (de la 5e AP en passant par la 6e AF jusqu’à la terminale). Ainsi après un repos bien mérité avant la fête de l’Aïd, les élèves de ces classes vont travailler jusqu’a mercredi en réponse à la circulaire ministérielle demandant aux chefs d’établissements d’élaborer un programme en vue de combler les carences décelées ici et là. “Conformément à cette directive, notre collège va accueillir les élèves de 4e AM durant toutes les matinées jusqu’au mercredi. Toutes les matières sont insérées dans cet emploi du temps. Cependant, en commun accord avec les enseignants, nous avons privilégié quelque peu les matières dont les coefficients sont plus importants : arabe, maths, français”, nous a expliqué à ce sujet un directeur de CEM de la ville. Les mêmes dispositions ont été prises même dans les écoles rurales. Dans une virée dans certains établissements du primaire, il nous a été donné de faire la remarque : tous les élèves des classes de 5e AP et de 6e AF étaient présents. De leur cité, les professeurs voient dans cette décision un côté positif et un autre négatif. “C’est bien de dispenser de tels cours aux élèves, mais cela peut avoir une influence sur leur rendement. Faire travailler l’élève au-delà de ses capacités peut le nuire. N’oublions pas que les programmes sont surchargés. Parfois, l’élève travaille jusqu’à 8 heures par jour, et des devoirs à faire à la maison sans compter les recherches pour réaliser leurs projets, dira un enseignant de mathématiques. Certes, ces cours ne sont que des soutiens, mais parfois ils sont transformés carrément en cours. La circulaire a prévu aussi les cours de soutien les lundis et les jeudis après-midi. “Nos enfants sont fatigués. Ils sont quand même des êtres humains. On ne peut pas faire travailler un enfant de onze ans toute la semaine. ll faudrait peut-être réduire le nombre de matières. Un enfant ne peut pas assimiler tant de connaissance”, tel est l’avis d’un parent. En tout cas, cette expérience fait peur à tous (élèves, enseignants, parents)”.

Amar Ouramdane

Partager