La correspondance émanant de la Commission nationale de l’éducation a provoqué une véritable frustration au sein de la famille éducative. “La préparation a été lancée en avril dernier par l’envoi d’écrits à tous les établissements scolaires de la wilaya. Les travailleurs ont déposé leur dossier dans les délais prévus. La commission s’est réunie et a procédé au tirage au sort. Les listes des enfants allant bénéficier d’un séjour à la plage sont affichées. On n’attendait que la confirmation définitive des parents”, nous a expliqué un membre de la commission avant d’enchaîner : “Le premier juin (Journée mondiale de l’enfance), la CWOS nous envoie une correspondance pour l’annulation des centres de colonies de vacances en dur”. C’est malheureux de priver ces enfants notamment les orphelins et les enfants des personnes victimes du terrorisme, d’une telle opportunité”, enchaïne un autre avant de céder la parole à un troisième intervenant “Pourtant, la CWOS a toujours tenu ses engagements. A chaque fois qu’un établissement est mis à notre disposition, nous nous acquittons des factures d’électricité et d’eau. Quant aux réparations de tout genre, elle sont faites avant même que les petits colons y prennent place”. Aussi, avec cette décision, huit cents enfants ne vont pas profiter de ces vacances. “Il ne faudra pas oublier que ces séjours rentrent dans le cadre de la formation de l’enfant lorsque l’on sait qu’il apprendra énormément de choses. Il mènera des relations avec d’autres enfants d’ailleurs”, tel est l’avis d’un enseignant rencontré sur place. Du côté des parents, la colère et encore plus grande. “Notre tutelle ne se soucie guère de nos problèmes professionnels, voilà qu’elle prive nos enfants d’un court séjour à la plage”, fulmine travailleur (OP2) dans un lycée de la vill accompagné de sa petite Imane en pleurs qui vient d’apprendre que son rêve d’aller se frotter, sur sable fin s’est envolé. Indubitablement, cette décision ferait d’autres mécontents. Tous les membres qui sont intervenus à ce sujet ont montré du doigt intérieur à ce sujet du doigt le ministère de l’Education nationale, car, nous ont-ils dit, ces infrastructures ne relèvent que de sa compétence.
Amar Ouramdane
