Le crime organisé décrypté

Partager

La rencontre a regroupé des spécialistes et professionnels du droit international qui se sont interrogés comment parer et faire face au développement des différents réseaux criminels dont le terrorisme constitue, en particulier, la tête d’affiche. Entre autres des questions auxquelles les différents intervenants ont essayé d’apporter des éléments de réponses : Que peut faire le droit international face au crime organisé? Sous quel angle d’approche aborder la nécessaire coopération transnationale? Quelle approche avoir de l’arsenal juridique international en Algérie ? Comment atteindre les objectifs qui lui sont assignés, sur le plan national et international ?

Après avoir évoqué la presque totalité des conventions, régionales et internationales, ratifiées par notre pays, M. Miloud Brahimi, a souligné la nécessité de conjuguer les efforts pour parvenir a lutter contre toute les formes de crimes organisés et « le meilleur moyen c’est la prévention et la coopération qui, à leur tour, se font à travers une bonne formation », dira-t-il. L’orateur n’a pas raté l’occasion pour lancer son  » énième  » appel pour la suppression pure et simple de la peine capitale dans notre pays. Le représentant de la DGSN a, quant à lui, affirmé que notre pays travaille en étroite collaboration avec les pays du G8 et de l’UE.  » Dans le cadre du programme MEDA,notre pays a pris certaines dispositions et de fortes prérogatives introduites dans le cadre de la loi pour pallier le au manque. » Les différents orateurs ont fait remarquer que les terroristes n’opèrent plus de la même façon qu’il y a dix ans et cela a posé le problème des libertés même aux USA. « C’est pour cela que chaque démarche doit être accompagnée de sensibilisation et d’une approche pédagogique adéquate pour gagner l’adhésion des citoyens. » Par ailleurs, les intervenants ont, au cours des débats, conclu que  » les conventions juridiques ne valent rien tant que l’intérêt prime sur le droit. » Le sondage pernicieux et accablant de la chaîne qatarie d’el-Djazera est revenu, une fois de plus, dans les débats de ce forum, alors qu’un silence-radio total a été enregistré dans d’autres pays. Après dissertation, c’est carrément le problème de communication dans notre pays qui était plutôt mal posé.  » On ne communique pas du tout dans notre pays « , ont assené les orateurs, tout en convenant que le problème est d’ordre politique. En soulignant que le terrorisme n’a pas de définition internationale, les conférenciers ont conclu qu’il faut avoir une approche positive du droit et de l’arsenal juridique internationale pour en faire bénéficier notre pays « .

Ahmed Kessi

Partager