L’APC d’Amizour dans l’impasse

Partager

l Le second round enclenché par le nouveau P/APC d’Amizour dans le but de trouver un consensus chez les élus minoritaires pour lui permettre d’installer son exécutif s’est terminé avant-hier en queue de poisson, après que six élus hétéroclites ont désapprouvé l’ordre du jour proposé par le maire. Cette deuxième tentative avortée est, on ne peut mieux qu’un signe de malaise profond qui a commencé à apparaître déjà lors de la campagne électorale. Le maire issu de la liste indépendante “Fidélité” ayant obtenu trois sièges, n’arrive toujours pas à se mettre en position de force, et ce, en dépit de l’alliance contractée avec le parti FLN qui a, dès le début, affiché son accord à rallier ses deux sièges aux indépendants majoritaires. La main tendue de l’ex-parti unique reste insuffisante du moment que l’assemblée d’Amizour possède 11 sièges, il fallait donc trouver le sixième siège qui reste à ce moment la clé perdue pour mettre fin au blocage qui perdure. Pour cette dernière AG extraordinaire, le maire a soumis à l’assemblée fraîchement élue, d’ailleurs présente au grand complet, les délégués spéciaux, ainsi que la composante des commissions communales.

Outre ces quatre premiers points, il était aussi question aux onze élus de discuter sur la répartition de la subvention allouée aux clubs sportifs et les contrats de location des droits de place et de stationnement ainsi que de la taxe d’abattage pour l’année 2008. Mais au grand étonnement, seuls les 5 élus avec le maire dont approuvé l’ordre du jour devant l’opposition des six autres élus: MEN (2), FFS (2) et deux indépendants. C’est un coup de théâtre, selon le P/APC de cette municipalité, qui affirme avoir entamé des discussions auparavant avec l’ensemble des élus ayant affiché leur disponibilité à œuvrer au bon fonctionnement de l’assemblée, ajoute notre interlocuteur. A priori, les opposants demandent à ce que l’ordre du jour soit discuté au préalable avec eux. En somme, ce blocage était déjà prévisible, vu les divergences partisanes propres à cette commune qui nécessite donc un sixième sens afin de trouver la clé de la crise.

Nadir Touati

Partager