Il est inutile de rappeler que pour plusieurs opérations, la CNAS exige que les malades soient contrôlés par son praticien agréé. Ainsi, à titre d’exemple, certains médicaments ne peuvent être servis par les pharmacies conventionnées, qu’après l’accord préalable du médecin de la caisse. Ce qui, en fin de compte, met dans la gêne des personnes âgées ou les grands malades, contraints de se déplacer jusqu’à la commune voisine de Aït Yahia, pour y être contrôlés.
Cette situation dure depuis l’ouverture de l’agence de Aït Yahia entraînant dans son sillage, la fermeture du centre de contrôle médical de la ville de Aïn El Hammam.
Les locaux actuels de l’agence trop exigus ne permettent pas à ses responsables d’accéder au souhait de la population. Pour remédier à la situation et répondre aux doléances des citoyens, la collaboration de l’APC avec les services concernés est souhaitable.
“L’absence d’un médecin contrôleur est le seul reproche qu’on pourrait faire à l’agence du chef-lieu”, nous dit un vieil assuré, rencontré sur les lieux. “Pourtant, ajoute-t-il, le service s’est beaucoup amélioré ces derniers temps”. Nous avons, en effet, constaté que les longues chaînes, d’il y a quelques années, font partie du passé. Les dossiers sont traités rapidement et les citoyens qui se présentent sont pris en charge immédiatement dans de bonnes conditions. Les nombreux malades, particulièrement des personnes âgées et des malades chroniques qui ne supportent ni la sitation debout ni les longues attentes, sont dotés de cartes, leur permettant de s’approvisionner en médicaments, directement chez les pharmaciens agréés par la CNAS. Ce qui leur évite des déplacements fastidieux pour se faire rembourser leurs ordonnances.
Quant aux autres, ils se font rembourser sur leur compte courant postal ou par mandat.
D’après Larbi Zerrouki, responsable de l’agence, “les assurés reçoivent, sauf cas de force majeure, leurs prestations sous quinzaine”.
Nacer B.
