Devant l’absence de championnat de handball/ dames dans la wilaya de Tizi Ouzou, l’IRBAEH, “a émigré”, il y a deux ans, à 150 kilomètres de ses bases, pour participer au championnat d’Alger. Cette saison, la Ligue algéroise, lui a, elle aussi, fait faux bond, la contraignant de ce fait, à quémander une place dans le championnat blidéen. Elle aura, cette fois, comme adversaires, le MCA/juniors, Laghouat, Tizi Ouzou, Boumerdès, Akbou, Blida et Chlef.
ll faut dire que les filles de l’IRBEH sont, maintenant, habituées à ces changements, elles qui, jusqu’à maintenant reçoivent sur les terrains de Draâ Ben Khedda, de Larbaâ Nath Irathen et d’ailleurs mais jamais devant leur public, par manque d’infrastructures sportives réglementaires, à Aïn El Hammam. C’est à se demander si l’IRB/EJ représente Ain El Hammam ou une autre contrée. Malgré toutes ces difficultés, les jeunes joueurs (garçons et filles) continuent à sacrifier leurs jours de repos qu’ils passent entre le bus et les terrains de sports.
La situation des filles, déjà peu enviable, avec des déplacements fréquents, jusqu’à Alger, s’empire, avec cette nouvelle donne qui vient s’ajouter au manque de moyens financiers. Toutes ces entraves n’ont, cependant, pas influé sur leur rendement. Au contraire, à force de se frotter aux ténors de la discipline, elles sont arrivées à forcer leurs adversaires.
Rappelons que si la ligue d’Alger les “avait acceptées”, en 2005, c’était dans le but de leur éviter un forfait général, vu que la wilaya de Tizi Ouzou, faute de clubs participants, avait mis fin au championnat dans la discipline.
Espérons, seulement, que cette nouvelle situation ne démobilisera pas l’équipe, car la fin de cette section de l’IRB/EH sonnera à jamais, le glas du sport, à l’ex-Michelet.
Nacer B.