Et pourtant, les dirigeants akbouciens ont mis à la disposition de cette formation les moyens adéquats afin qu’elle puisse jouer les premiers rôles, avec l’enrôlement d’un entraîneur de renom au talent avéré et des joueurs de qualité.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont mis tous les ingrédients pour la réussite d’une bonne saison avec l’espoir d’arracher une accession au finish. Pour bien dire les choses, ils ont mis le paquet en offrant à leur formation une bonne préparation de l’intersaison découlant de deux stages bloqués, lesquels étaient ponctués par des rencontres amicales avec des formations dignes de ce nom, évoluant en inter-région. Les sponsors aussi n’hésitent pas à mettre la main à la poche pour renflouer les caisses du club.
Où se situe donc la faille ? Telle est la question que se posent ses fans. Seulement, il faut préciser qu’un problème de taille est survenu en début de saison et a entravé le bon fonctionnement du club. Il s’agit de la fermeture de leur stade pour travaux, ce qui a obligé les poulains du coach Hamici à domicilier les rencontres supposées être jouées à domicile au stade d’Amizour, distant d’environ 50 km d’Akbou.
Le club cher au président Bouchrit a besoin d’un diagnostic digne de ce nom, pour bien déceler les lacunes et rechercher les remèdes qu’il faut avant qu’il ne soit trop tard, car la première manche du championnat n’est pas encore bouclée et la course à l’accession ne semble pas être tout à fait compromise. Le président du club, contacté par téléphone, révélera qu’il est en pourparlers avec un joueur du CABBA qu’il espère recruter à l’occasion du mercato. Vendredi passé, les Olympiens conscients de la tâche ardue qui les attend dans leur périlleux déplacement à Alger face à l’USM Chéraga, une formation en mauvaise posture aussi qui moisit au bas de l’échelle, ont sorti pourtant leurs tripes sur le terrain afin de réaliser un bon résultat, mais en vain, les locaux ont eu le dernier mot en s’adjugeant les trois points de la victoire. Le club doit profiter de cette trêve pour remettre de l’ordre en se débarrassant par là même de cette précarité qui le tient prisonnier et ce, pour entamer dans de bonnes conditions et sereinement la reprise du championnat.
L. Beddar