DDK: Monsieur Lounes, voulez-vous nous présenter l’organisation que vous présidez?
B. L: Le Congrès mondial amazigh est une ONG de défense des droits de l’Homme et elle regroupe en son sein les militants de la cause amazigh à travers le monde.
Pour nous le congrès est une sorte de réunion et non une organisation…
Cet amalgame existe dans la langue française, mais, par exemple en anglais c’est autre chose, et d’ailleurs il suffit de se rappeler le Congrès américain qui est une institution parlementaire ou encore le Congrès africain qui est un parti politique.
Il parait que vous voulez organiser votre prochain congrès en Algérie?
Effectivement après le 4e Congrès organisé au Maroc, des associations locales nous ont invité à organiser sous leur égide le 5e Congrès en Algérie, plus précisément dans la wilaya de Béjaïa.
Il est prévu pour quand?
Nous attendons l’autorisation des autorités compétentes pour le programmer à la mi-août de cette année.
La wilaya de Béjaïa étant une région touristique, en août vous risquez de trouver des difficultés pour l’hébergement…
Mais si on nous répond favorablement d’ici 2 mois, nous prendrons nos dispositions le lendemain pour prise en charge de nos 500 congressistes et invités qui viendront d’une vingtaine de pays.
Etes-vous sollicités par des organisations et autres?
Bien sûr, d’ailleurs, nous allons très prochainement organiser un séminaire sur les droits de l’homme dans une université algérienne et nous sommes invités par le gouvernement catalan en juin prochain pour le développement des relations culturelles et économiques entre les Catalans et les Kabyles.
Nous vous laissons le soin de conclure…
Je remercie tout d’abord votre journal qui m’a permis de m’adresser aux Algériens et je souhaite de tout cœur que le prochain Congrès se déroule en Algérie et plus particulièrement à Béjaïa qui est effectivement une ville historique et culturelle qui permettra à nos invités de découvrir l’Algérie et sa belle région de Kabylie.
Entretien réalisé par A. Gana