Signature de quinze projets de recherche scientifique

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l Quinze projets de recherche scientifique ont été signés, avant-hier lundi, à Alger, entre des universités algériennes et canadiennes, dans le cadre du programme du Pôle universitaire et de recherche algéro-québécois (PURAQ). Les accords ont été signés par Mohamed Chérif Saba, directeur du budget et du contrôle de gestion au ministère de l’Enseignement supérieur, et Gilles F. Poirier, deux directeurs des établissements universitaires concernés en présence du délégué commercial principal à l’ambassade du Canada en Algérie. A cette occasion, Arezki Saidani, directeur de la coopération et des échanges internationaux au ministère de l’Enseignement supérieur, a indiqué que ces projets ont été sélectionnés parmi les 67 autres en lice dans le cadre du programme PURAQ qui s’étale de 2008 à 2010. Dans ce contexte, un autre appel d’offres sera lancé, mars ou avril prochains, en vue de sélectionner une deuxième série de projets de recherche scientifique, a-t-il encore annoncé.

Le PURAQ ambitionne, d’après M. Saidani, de lancer des projets d’intérêt commun notamment en matière de formation continue, de soutenir la mise en place d’actions de coopération dans le domaine des formations doctorales, de créer un espace fédératif autour de pôles d’excellence, d’impulser toute activité académique et universitaire jugée pertinente et de développer un réseau de télécommunication entre établissements membres en vue de renforcer les échanges et l’enseignement à distance. Initié en 2002, le partenariat universitaire algéro-québécois, faut-il le rappeler, est constitué d’un réseau d’établissements supérieurs algériens et québécois, et a pour mission le renforcement de la coopération entre les deux parties dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Ces projets portant sur les domaines de l’environnement, de l’eau, de la biotechnologie, du génie électrique, des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que de la gestion et de l’administration, seront, par ailleurs, lancés en janvier 2008 avec une enveloppe financière estimée à plus de 57 millions de dinars du côté algérien, et 3,1 millions de dollars du côté canadien. Ils visent notamment à former des formateurs dans leurs domaines respectifs, à soutenir les jeunes chercheurs des deux rives en les dotant de moyens nécessaires à leur travail et à intensifier la coopération algéro-canadienne dans le développement technologique.

N. B.

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