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Réveillon coûte que coûte… !

Réveillon arrosé, de champagne et de vins fins c’est possible pour le commun des mortels, à condition d’avoir juste le sens de la débrouillardise. Compréhensible à l’ère de l’économie de marché où tout se trouve, se vend et s’achète à désir. Et puis disons-nous, se payer une folie pour marquer l’événement et se rattraper plus tard par l’économie des budgets à venir, cela en vaut vraiment la chandelle. C’est dans cette ambiance que les jeunes de la ville de Bouira ont réveillonné le 31 décembre. Chacun à sa manière. L’essentiel était d’enterrer l’année écoulée, synonyme de tant de malheurs, vite et bien. Les uns ont préféré se délecter des plaisirs de beuveries, les autres ont préférer l’environnement familial pour y passer un réveillon confortable.

Une autre catégorie qui affectionne l’espoir de l’aventure et des espaces libres, choisira de faire le réveillon sur les monts du Djurdjura, c’est-à-dire, au sein de la station d’hiver et climatique de Tikjda où l’organisation pour célébrer la circonstance fut des plus attrayantes. Il y a de quoi être tenté par l’histoire, étant donné que toutes les conditions pour passer un inoubliable réveillon sont réunies à Tikjda. Les chaînes montagneuses qui s’étendent sur le territoire sont favorables, notamment le Djurdjura classé patrimoine universel par l’Unesco, aux réjouissances par les activités qui l’accompagnent, tels le sport d’hiver, l’alpinisme, l’écotourisme, la musique et les randonnées pédestres. C’est de cette façon que les fêtards se sont donnés à cœur joie lors de la célébration du Nouvel an à Tikjda, par une veillée égayée de mélodies où l’on a dansé toute la nuit et en multiples cadences et rythmes, en raison de la diversité des groupes musicaux. Mille et un vœux formulés à souhait pour qu’ils soient comblés à la nouvelle année 2008. We hope so !

Fahem H

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