Le scénario de la putréfaction de la viande de moutons sacrifiés de l’Aïd El-Adha a refait surface cette année encore. En effet, des cas de putréfaction de la viande de mouton de l’Aïd marquée par des taches verdâtres ou bleuâtres lors de sa congélation ont été signalés par plusieurs consommateurs à travers le territoire national.
L’ampleur n’est pas aussi importante, mais quelques cas ont quand même été enregistrés, notamment à Alger, Blida et Constantine, a indiqué Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE). L’association affirme, en effet, avoir reçu des requêtes sur la putréfaction de la viande au deuxième jour de l’Aïd, où quelque 50 cas ont été recensés à travers le territoire national. Mustapha Zebdi assure, dans ce sens, que ce sont des cas «isolés».
«Ce n’est pas la même ampleur que les années précédentes», a-t-il soutenu. Il précise, néanmoins, que les moutons concernés par ce phénomène ont été, pour la plupart, achetés dans des points de vente non agréés. En effet, dès le lendemain, voire dès le soir de l’Aïd, l’association a commencé à recevoir des photos provenant de plusieurs régions du pays, montrant de la viande pourrie prenant une couleur bleue et dégageant une odeur des plus nauséabondes, selon les citoyens concernés par ce phénomène. Le président de l’APOCE n’a pas écarté la thèse de l’engraissement en utilisant des compléments alimentaires par les éleveurs de bestiaux.
L. O. CH