La nouvelle est tombée dans l’après-midi de lundi dernier comme un couperet, le citoyen victime de l’agression perpétrée par des voleurs lesquels lui ont enlevé son fourgon, il y a quelque jours à Fréha, a succombé à ses blessures. Il a en effet rendu l’âme à l’hôpital d’Azazga où il avait été transféré juste après l’acte dont il a été victime.
Il aura ainsi séjourné dans cette enceinte sanitaire un peu plus d’une semaine. L’agression ayant été enregistrée dans la soirée du dimanche de la semaine écoulée.
La victime a été enterrée hier dans son village, à Kahra dans la commune de Fréha. Le défunt était âgé d’à peine 40 ans. L’atmosphère était pénible hier au cimetière du village. La tristesse et l’indignation se lisaient sur les visages des milliers de personnes venues de différentes contrées, accompagner la victime à sa dernière demeure. Il faut dire que cette nouvelle de la mort de ce citoyen n’a pas laissé indifférente la région encore sous le choc.
Pour l’ensemble de ces citoyens, cette mort est le paroxysme de l’état d’insécurité qui a de tout temps régné dans leur région depuis déjà plusieurs années, “on a toujours pris notre mal en patience lorsqu’il ne s’agissait que de vols. Mais cette fois il y a mort d’homme, l’Etat peut faire quelque chose…” dira un villageois. Un avis partagé par plus d’un, pour eux il s’agit, en fait, bel et bien d’un assassinat dont les auteurs doivent être punis. En fait cette stratégie remet sur le tapis l’insécurité dans laquelle est plongée cette région de la commune de Fréha. Les actes de banditisme, les vols… notamment ne se comptent plus. La population locale est de plus en plus inquiète. Une population qui se trouve livrée à elle-même en l’absence de l’Etat, aucune structure sécuritaire n’est présente, rapportent les citoyens, dans cette région. Ceux-ci vivent la peur au ventre et ne peuvent qu’assister impuissants au “règne des bandits”. Ici, raconte-t-on, on entre chez soi dès le tout début de la soirée.
La seule et unique mesure que les villageois peuvent prendre pour éviter les mauvaises surprises. Le décès de ce citoyen a exacerbé les craintes des uns et des autres, se mêlant ainsi à leur colère. En somme la région est loin d’être sereine.
M. O. B.
