l C’est l’histoire d’un enfant terrorisé par une violence inqualifiable, assistant sans pouvoir réagir à l’assassinat de sa mère, que nous raconte le jeune et prometteur réalisateur de films d’expression amazighe, Mokrane Hammar. Une balle dans l’âme est en effet le nouveau film de Mokrane projeté en avant-première à la médiathèque de Tizi Ouzou et qui sortira officiellement le 12 janvier prochain. Le film pose durant ses 90 minutes, la problématique de la prise en charge des enfants victimes du terrorisme et des autres formes de banditisme, surtout dans les milieux scolaires. Le réalisateur dit dans ce sens vouloir montrer l’importance d’une véritable compréhension de l’enfant victime car “c’est dans le souvenir douloureux que la douleur se régénère”, dira-t-il. Une balle dans l’âme est réalisé sous l’égide de l’association Amusnaw avec la contribution de l’APW de Tizi Ouzou et du HCA. Pour rappel, M.Hammar est à son troisième film après La Mauvaise compagnie et Le Rebelle produit également sous l’égide de l’association Amusnaw.
A. Z.