Farid Ghazi : “Qu’on me paye ou qu’on me libère”

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“Pour moi, c’est clair.Cela fait plus d’un mois que les dirigeants m’ont promis de me payer. Ne voyant rien venir, j’ai décidé, à contre cœurbien sûr, d’arrêter les entraînements jusqu’à ce qu’on me régularise”, a expliqué le meilleur buteur des Vert et Rouge pour l’heure.

Notre interlocuteur se dit “très déçu d’en arriver là, mais que voulez-vous que je fasse. Je me suis montré très patient, mais il y a des limites à tout”, a-t-il encore commenté. Cette situation n’est guère faite pour arranger les choses au sein du club des Hammadites qui s’apprête à affronter l’AS Khroub ce lundi à Béjaïa pour le compte de la première journée de la phase retour. L’absence de Farid Ghazi pour ce rendez-vous qui se précise malheureusement, sera à n’en pas douter ressentie par l’ensemble du groupe dans la mesure où ce joueur est considéré par les observateurs comme étant l’âme de cette équipe. Ghazi qui nous a signifié qu’il continue de s’entraîner en solo pour maintenir la forme, s’est montré catégorique : “Qu’on me paye ou qu’on me laisse partir. Cette situation ne peux plus durer”. L’ex-Canari qui ne s’est pas déplacé hier avec le reste du groupe à Jijel pour y affronter la JSD locale dans un match amical souhaite voir les choses s’accélérer “car le temps joue en défaveur des deux parties”, a-t-il encore ajouté. La direction du club, qui semble être au creux de la vague sur le plan financier, se trouve dans une situation qui ne peut plus durer. La révolte des joueurs qui s’accentue de jour en jour ne fera qu’aggraver une situation déjà lamentable.

La JSMB, qui reste sur une bonne ascension sur le plan sportif, ne connaît malheureusement pas même embelli sur le plan financier.

A présent, les dirigeants du club ainsi que tous les amoureux des Vert et Rouge n’ont d’autre alternative que de mettre la main à la poche s’ils ne veulent pas assister à la descente aux enfers de leur chère équipe…

Amine Kaci

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