Beaucoup de chantiers attendent la nouvelle APC

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L’état de déliquescence dans lequel se trouve la commune, demande “une main de fer”, en mesure de rattraper les énormes retards accusés ces dernières années. Si l’on se réfère aux bilans physiques des deux dernières APC, on ne trouverait pas beaucoup de réalisations qui auraient pu améliorer le cadre de vie des citoyens. De nombreux chantiers ont été démarrés mais très peu sont arrivés à terme. Certains projets, datant de plusieurs années, restent toujours du domaine des vœux pieux. C’est le cas des infrastructures sportives qui semblent oubliées par les élus lesquels, paradoxalement, se targuent d’être à l’écoute de la jeunesse. La salle de sports, tout comme le terrain de proximité promis par Benbouzid, à Ouaghzen, lors de sa visite dans la région seraient, tout simplement délocalisés avec la bénédiction de l’APC précédente. Quant à la salle omnisports “aux normes internationales, avec tribunes et vestiaires”, comme on nous l’a décrite, à l’époque, elle risque de ne jamais voir le jour. Les sportifs attendent l’intervention de l’APC pour éviter “sa réaffectation” vers une autre daïra. C’est ce que la rumeur avance en ce moment. Il est inconcevable que l’IRBAEH, un club qui porte haut le nom de Michelet, continue à recevoir ses adversaires à Larbaâ Nath Irathen ou ailleurs. Le bétonnage du marché, boueux même en été, semble être relégué aux calendes grecques, tout comme le fameux nouveau plan de circulation, avec évitement, qui devrait désengorger la ville. L’éclairage public entamé, avec force publicité, semble piétiner pour des “raisons de budget” et les pilones installés, avec l’argent du contribuable, sont abandonnés sans avoir jamais servis, leurs câbles d’alimentation traînant à portée de la main. Quant au Centre culturel qui a fait couler tant d’encre, il est réduit à l’office de salle polyvalente pour le stockage de denrées alimentaires destinées aux nécessiteux. La salle de cinéma doit être récupérée au plus tôt, avant qu’elle ne finisse de tomber en ruines. L’inexistence de lieux de culture, la gestion des déchets, le bitumage des routes, tout comme le problème de chômage, la crise aiguë de logement et bien d’autres chantiers attendent la nouvelle équipe qui n’a pas le droit de décevoir.

Nacer B

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