» J’ai une obsession pour les jeux d’échecs  »

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Elle s’appelle Sahra Boubrite, elle a 19 ans et elle est originaire de Draâ Ben Khedda.

La jeune lycéenne de branche scientifique, a été désignée, parmi 40 candidates pour représenter la féminité amazighe durant l’année 2008, suite à une sélection d’un jury composé de dix membres d’hommes de lettres, d’intellectuels, d’hommes de science et de sportifs.

Miss Kabylie qui a passé une dure épreuve sur le podium, fera parler d’elle, à travers son expérience dans ce concours de beauté.

La Dépêche de Kabylie : Passer le concours, durant deux années successives, n’était certainement pas une épreuve facile pour vous n’est-ce pas ?

Sahra Boubrit : Effectivement, nous ne sommes jamais préparé à n’importe quelle épreuve.

Les teste différents d’une année à une autres et surtout, ce ne sont, automatiquement pas toujours les mêmes candidates qui participent pour y faire face. Personnellement j’étais encouragé par ma mère et mes amis. C’est ce qui m’a incitée le plus à revivre une expérience qui me tenait à cœur.

Les organisateurs Mourad et Fériel Aït Ahmed ont reçu presque une quarantaine de candidates, parmi lesquelles 25 ont été retenues pour concourir, suite à la sélection finale qui eu lieu, la dernière semaine de l’épreuve.

Comment ce concours est perçu en Kabylie, si nous évoquons le phénomène du tabou de la femme artiste qui a longtemps existé dans la région ?

J’estime que les temps ont beaucoup évolué en Kabylie. Des candidates sont venues de presque partout de cette vaste région pour avoir le titre de Miss.

Elles étaient encouragées, éventuellement par leurs proches. Il y a celles qui sont venues de Béjaïa, de Aïn El d’Hamam, des Ouadias et bien autres.

Et vous étiez soumises à quels genres de critères ?

Le concours exige un âge entre 18 et 25 ans et une taille de 1,70, ainsi que d’avoir également une bonne culture générale. Nous sommes soumises, évidement, à un jugement sévère, celui du public. Il faut dire que la salle était archicomble.

Selon les organisateurs, il y a eu un monde fou à l’extérieur. La direction était obligée de renforcer le dispositif sécuritaire qui était en place, car il y avait quelques jeunes qui ont refusé l’idée d’autoriser l’accès sur invitation, uniquement aux familles ou à une personne accompagnée.

Seriez-vous aussi motivée pour décrocher Miss Algérie ?

Oui je serais enchantée. Je précise, d’autre part que je suis essentiellement chanceuse d’avoir décroché ce titre le jour de célébration du jour de l’An amazigh, Yennayer.

Cette date sera retenue pour faire de cet évènement une coutume du concours, Miss Kabylie.

Peut-on savoir ce que Miss Kabylie aime dans la vie ?

Je souhaiterais, dans la vie professionnelle, d’être journaliste. J’aime beaucoup le sport et plus particulierement, le tennis et le handball. Jouer les jeux d’échecs est l’une des passions qui m’obsède. Et dans la cuisine, (rire), je raffole du couscous.

Propos recueillis par Fazila Boulahbal

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